L’Insee confirme une croissance du PIB de +0,3% au 2e trimestre

photo_1253864694899-1-1.jpg
La ministre de l’Economie et des Finances Christine Lagarde le 22 septembre 2009 (Photo : Eric Piermont)

[25/09/2009 07:45:49] PARIS (AFP) La croissance en France au 2e trimestre 2009 a été de +0,3% du produit intérieur brut (PIB), mettant fin à un an de récession, a annoncé vendredi l’Insee, confirmant sa précédente estimation publiée en août.

En revanche, l’Institut national de la statistique a révisé légèrement à la baisse le taux de croissance du 1er trimestre, à -1,4% du PIB contre -1,3% annoncé précédemment.

L’économie française a contre toute attente renoué avec la croissance au printemps après quatre trimestres de récession. Depuis, le gouvernement a revu à la hausse ses prévisions pour cette année (-2,25% au lieu de -3,0%) et pour 2010 (+0,75 contre +0,5%).

La ministre de l’Economie, Christine Lagarde, a dit s’attendre à un “chiffre positif” pour la croissance au 3e trimestre.

Vendredi, l’Insee a aussi révisé à la baisse la croissance au 3e trimestre de l’an dernier, à -0,3% du PIB contre -0,2% selon les précédentes estimations. Mais cela ne modifie pas la croissance de l’année 2008, qui est confirmée à +0,3%.

photo_1253864510707-1-1.jpg
à Paris (Photo : Eric Piermont)

Par ailleurs, le revenu disponible brut des ménages a rebondi au 2e trimestre 2009 de +1,1% après avoir stagné pendant les trois premiers mois de l’année. En raison d’une inflation quasi-inexistante –le prix des dépenses de consommation des ménages est resté stable–, le pouvoir d’achat du revenu disponible brut progresse lui aussi de 1,1%.

Selon l’Insee, ce rebond s’explique essentiellement par une “vive accélération” des prestations sociales (+3,0%) liée au plan de relance, mais aussi par une stabilisation de la masse salariale perçue par les ménages.

Ce surplus de pouvoir d’achat a été surtout affecté à l’épargne. En effet, les dépenses de consommation des ménages (en valeur) n’augmentent que de +0,2%, tandis que le taux d’épargne passe de 16,0% à 16,7% au 2e trimestre. Le taux d’épargne financière progresse encore plus, à 7,4% après 6,4%.