Molex : le personnel reporte à 21H00 son vote sur le plan social

[15/09/2009 14:51:02] VILLEMUR-SUR-TARN (Haute-Garonne), 15 sept 2009 (AFP)

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és de Molex le 15 septembre 2009 devant l’usine de Villemur-sur-Tarn (Photo : Eric Cabanis)

L’assemblée générale du personnel de Molex à Villemur-sur-Tarn (Haute-Garonne) a décidé de reporter à 21H00 son vote sur le mandat à donner à ses représentants au comité d’entreprise, prévu dans l’après-midi, a constaté un journaliste de l’AFP.

“La direction exige que le CE rende un avis, positif ou négatif, sur son plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) avant 23H30. Si nous voulons gratter quelque chosede plus, il nous faut maintenir la pression. Je propose de repousser le vote de l’AG sur la conduite à tenir jusqu’à 21H00”, a lancé le secrétaire du comité d’entreprise, Denis Parise (CGT).

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ère à Paris (Photo : Eric Piermont)

La direction américaine de Molex a conclu mardi matin un accord avec le fonds américain HIG, sous l’égide du gouvernement francais, en vue d’une reprise partielle des activités de l’usine de Villemur. Le protocole prévoit qu’une vingtaine des 283 salariés de l’établissement soient maintenus. Cet accord a été subordonné par Molex au fait que le CE rende le jour-même l’avis nécessaire à la mise en oeuvre du plan social.

“C’est toujours le même chantage, la direction ne respecte vraiment rien”, a déclaré le délégué CGT Guy Pavan, en soulignant que toute une série d’informations sur la justification économique de la fermeture sont encore manquantes.

“En tout cas, si le projet de la direction doit devenir définitif, nous devons mettre à profit toute cette après-midi pour gratter des éléments nouveaux et tirer tous les tenants et les aboutissants du PSE”, a expliqué Denis Parise avant de repartir à Toulouse où devait se dérouler le CE, à la préfecture.

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élégué CGT Guy Pavan le 15 septembre 2009 devant l’usine Molex de Villemur-sur-Tarn (Photo : Eric Cabanis)

Selon Olivier de Gauque, du cabinet d’expertise Syndex, “la position dure serait de ne pas rendre d’avis, devant l’insuffisance des justifications économiques. Ils gagneraient sans doute en justice, mais dans un ou deux ans. En attendant, la direction menace dans ce cas de réduire les indemnités et d’annuler l’accord avec HIG, voire de déposer le bilan. Voilà le dilemme.”