Transport ferroviaire : L’Algérie veut son TGV vers 2025 !

Par : Tallel

Si l’on en croit le site d’information topactu.net, l’Algérie voudrait bien
avoir son TGV dans les prochaines 15 années, et ce avant les Marocains (qui ont
prévu d’en construire le leur vers 2030, 1.500 Km et coût total d’environ 2,87
milliards de dollars). Ce pays deviendrait ainsi la première nation du monde
arabe à posséder une ligne ferroviaire à grande vitesse.

Toujours selon notre source, les Algériens auraient déjà entamé, par l’entremise
de l’Agence nationale d’études et de suivi de la réalisation des investissements
ferroviaires (Anesrif), les démarches pour le choix de sociétés spécialisées
pour l’étude d’un TGV entre les frontières algéro-tunisienne et algéro-marocaine,
sur 1.200 km, ‘’avec une vitesse d’exploitation de 350 km/h’’. Et le futur TGV
algérien devrait être construit parallèlement à l’autoroute Est-Ouest et
traversera 24 wilayas…

Cependant, le projet n’est pas sans susciter quelques appréhensions ; d’abord la
difficulté technique à le concevoir et à le mener à bon terme, ensuite son coût
et l’amortissement des investissements consentis.

Rappelons qu’en 2006, la Société nationale de transport ferroviaire (SNTF) avait
indiqué ‘’qu’il n’y aura pas de train à grande vitesse en Algérie à l’horizon
2008 et qu’il sera remplacé par un train circulant à 160km/h’’, souligne notre
source. Pour les spécialistes, ce renoncement était prévisible, souci de
rentabilité et de coût du projet oblige -la LGV entre Khemis Miliana et Bordj
Bou-Arréridj, par exemple, avoisinait les 3 milliards d’euros, soit la moitié de
l’enveloppe totale destinée aux chemins de fer en Algérie.

En tout cas, une chose est sûre, pour rentabiliser ses futures lignes TGV, la
SNTF aura l’obligation de remplir ses wagons, ce qui suppose de gagner notamment
la bataille du fret, mais aussi de préparer la SNTF à gérer le futur parc qui
sera forcément moderne-, et donc de ‘’montrer qu’elle est prête à essayer, bec
et ongles, de rattraper les retards’’.

On comprend donc qu’il y a beaucoup de préalables à remplir avant d’être la
première nation arabe à posséder son TGV…