L’immobilier tunisien à Paris : un SITAP encore plus grand en 2010

Après seulement deux éditions, le Salon de l’Immobilier
Tunisien à Paris (SITAP) a été définitivement adopté à la fois par les Tunisiens
Résidents à l’Etranger (TRE), les banques et les promoteurs immobiliers.

Lessivé mais satisfait. Lundi matin 15 juin, Kamel Landoulsi avait les
traits tirés, les yeux rouges de manque de sommeil, mais affichait un
sourire radieux. Alors qu’il réglait, en «bon père de famille», les derniers
détails de l’expédition de l’équipement d’un exposant abandonné par son
transitaire, et organisait le retour de son équipe en Tunisie,
l’organisateur du Salon de l’Immobilier Tunisien à Paris (SITAP, 12-14 juin
2009) ne cachait pas sa joie pour la réussite de la deuxième édition de
cette manifestation. Certes, cet obsédé des statistiques n’a pas encore le
bilan chiffré de ce salon, toutefois il sait très bien, pour avoir été à
leur écoute tout au long du salon, que les exposants sont, dans leur
écrasante majorité, pour ne pas dire tous, très satisfaits tant pour
l’organisation que pour les résultats de leurs participations.

«Le bilan est très positif», confie Fethi Mzali, responsable animation et
Marché des particuliers et professionnels à Attijari bank, dont l’équipe
composée d’une demi-douzaine de conseillers a pris en charge près de 300
prospects durant les trois jours du salon. Même appréciation du côte de la
Banque de l’Habitat, de l’ATB, de la Banque de Tunisie et d’Amen Bank.

Même son de cloche du côté des promoteurs immobiliers. Sabri Sahli, gérant
de l’«Aroussa Immobilière», sise à Djerba, loue les «bonnes prestations du
Salon», même s’il souhaite que les organisateurs étendent à l’avenir leur
effort promotionnel au-delà de Paris et étudient la possibilité d’organiser
des voyages pour amener des visiteurs d’autres régions de France. «Le salon
était bien organisé et la promesse a été tenue en ce qui concerne
l’affluence», estime de son côté Riadh Zakhama, architecte d’intérieur
représentant COGEB Immobilière.

Appréciations également partagées par des représentants d’entreprises
porteuses de projets plus importants, dont Christophe Lacôte, marketing
manager de la société Marina Bizerte Cap 300.

S’étant fixé comme objectif d’attirer 60.000 visiteurs, Kamel Landoulsi
avait une double crainte : que le nombre de visiteurs soit ou trop faible ou
trop important. Dans le premier cas de figure, le retour sur investissement
des exposants n’aurait peut-être pas été à la hauteur de leurs expectatives.
Dans le second, il courrait le risque d’être débordés par le flot de
visiteurs et n’aurait pas été en mesure de bien les servir.

Finalement, l’un et l’autre écueils ont été évités. Les visiteurs venus en
nombre ont certes dû souvent attendre leur tour pour obtenir les
renseignements ou les services demandés, mais leur attente n’a presque
jamais été excessivement longue. Les équipes de certains exposants ont, par
contre, été constamment sur la brèche au point qu’il leur a été très souvent
impossible de s’octroyer une pause de 10 minutes pour casser la croûte.

A peine la page de la deuxième édition du SITAP tournée, Kamel Landoulsi a
déjà commencé à penser à la troisième. Convaincu qu’«un salon doit toujours
évoluer», le promoteur de cette manifestation a en tête deux nouveautés
qu’il voudrait introduire en 2010. D’abord, SITAP sera encore plus grand en
2010, puisqu’il va, en plus du hall central de l’Espace Champerret, occuper
également les deux annexes. Ensuite, Kamel Landoulsi va ouvrir l’année
prochaine les portes de son salon aux fabricants de marbre et faïence, et
salle de bains.