Tunisie – Grippe porcine : Les sangliers en ligne de mire

Bien qu’elle soit, a priori, moins exposée que d’autres pays, la Tunisie
poursuit ses préparatifs pour faire face à toute éventualité en rapport avec
la grippe porcine. Aussi, suite à la réunion du «Comité Technique de Veille
et de Vigilance Sanitaire», lundi 27 avril 2009, au siège du ministère de la
Santé publique, le ministère de l’Agriculture et des Ressources hydrauliques
a mis au point un plan en trois axes visant à «renforcer les mesures
préventives déjà prises» afin de prémunir notre pays contre cette maladie.

Ce plan prévoit, d’abord, l’interdiction de l’importation du porc de tous
les pays du monde et la vigilance aux postes frontaliers. Ensuite, le
contrôle et la vigilance à l’intérieur du pays seront renforcés, via
l’intensification des contrôles vétérinaires dans les élevages, les réserves
et les parcs nationaux et le lancement de campagnes de lutte contre les
sangliers.

Enfin, une campagne d’information et de sensibilisation sera menée auprès
des éleveurs de porcs pour qu’ils prennent contact immédiatement avec les
services vétérinaires en cas de maladies animales.

On compte en Tunisie un faible nombre d’éleveurs et un troupeau de seulement
565 bêtes réparties entre des élevages situés à Mahrès (Sfax), Mornag (Ben
Arous), et Kalaa Soghra (Sousse), avec une capacité de production de 600
tonnes, orientée vers la satisfaction des besoins du secteur touristique. Le
contrôle vétérinaire auquel ces élevages sont soumis –et qui a déjà démontré
qu’ils sont saints- a été renforcé récemment.