500 milliards pour le FMI : un “minimum requis”, selon un émissaire du G20

[08/03/2009 20:07:38] RYAD (AFP)

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ège de l’organisation, le 5 avril 2007 à Washington (Photo : Tim Sloan)

Le doublement du financement accordé par le G20 au Fonds monétaire international (FMI), à 500 milliards de dollars, est le “minimum requis” pour rassurer les marchés mondiaux, a estimé dimanche à Ryad un représentant britannique du G20.

Le doublement des moyens financiers du FMI, annoncé par les pays européens du G20 lors du sommet de Berlin le 22 février, est le “minimum requis” pour rassurer les marchés que les principales économies mondiales agissent pour combattre la crise économique, a estimé Mark Malloch Brown à l’issue d’une rencontre avec les responsables saoudiens.

“Quelque chose de cette magnitude et de cette ampleur est dans l’air”, a déclaré M. Brown, en allusion au sommet du G20 qui doit avoir lieu le 2 avril à Londres.

“Le G20 dans son ensemble accepte la nécessité de faire ce genre de chose”, a-t-il ajouté, précisant toutefois que les contributions de chaque pays n’avaient pas encore été établies.

Le programme de prêts accordés par le FMI pour la relance de l’économie a déjà été étendu à des pays d’Europe de l’est comme l’Ukraine et “nous pensons que les demandes viendront de toutes les parties du monde”, a expliqué M. Brown.

“C’est pourquoi nous avons besoin de financer rapidement le FMI”, a-t-il ajouté. Selon lui, le sommet de Londres doit donner un signal au monde que les membres du G20 ont une stratégie crédible pour faire face à la crise.

A Berlin, la chancelière allemande Angela Merkel avait affirmé que les pays européens du G20 s’étaient “mis d’accord pour soutenir un doublement des ressources” du FMI. Ils avaient proposé “un fonds de 500 milliards de dollars qui permettra au FMI non seulement de gérer les crises quand elles se produisent mais aussi de les éviter”, selon Gordon Brown.

Le FMI avait auparavant souligné que ses ressources disponibles, et donc sa capacité à prêter aux pays membres en difficulté, risquaient de s’épuiser si la crise économique perdurait.