Textile-habillement : on y investit malgré la crise

Les responsables du textile affichent un optimisme criard et
ne s’attendent pas à d’éventuels impacts contraignables de la crise économique
sur la filière textile-habillement.

Ils estiment que deux tendance plaident en faveur d’une relance du secteur.
La première est à l’actif des donneurs d’ordre européens qui, pour des raisons
de coût, ont décidé de s’approvisionner sur les sites les plus proches (sud de
la Méditerranée).

La seconde consiste en la décision de plusieurs textiliens locaux et
non-résidents implantés en Tunisie à investir en gros. Selon nos informations,
des confectionneurs comme Wick, Ben Miled et Rekik seraient engagés dans de gros
projets d’extensions, à travers le rachat d’entreprises.

C’est peut-être là que certaines dispositions de la nouvelle loi de finances
trouvent leur pleine justification. En vertu de ces dispositions, les
entreprises off shore bénéficiaires d’incitations fiscales continueront à en
bénéficier une fois rachetées. La seule condition exigée est qu’elles continuent
à exercer leur activité. Ces mêmes entreprises bénéficieront, également, de
facilités en cas de migration vers un autre régime.

ABS