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Le marché français ne comporte
pas, à ce jour, un distributeur national de produits exotiques qui pourrait
couvrir la France de produits tunisiens. Il faut l’aborder par les enseignes
et on sait ce que coûte un référencement… trop cher et difficile quand il
faut traverser la Méditerranée à chaque rendez-vous.
Il faudrait, dans un premier
temps, faire évoluer l’image des produits tunisiens. L’huile n’a aucune
image, la pâtisserie emballée pas plus, la méchouia que j’ai achetée à
Carrefour à La Soukra trop épicée. L’harissa qui est un pur produit tunisien
n’a pas l’image qu’elle mérite, vous allez bientôt trouver sur le marché
français de l’harissa fabriquée en Chine…. ou en Suède.
Le vin tunisien qui est
aujourd’hui excellent n’a pas sa place… il mérite mieux. Il faut, au même
titre que le tourisme, faire des campagnes promotionnelles pour l’huile,
l’harissa et tous les produits exportables et typiquement tunisiens. J’ai vu
à Marseille de l’Orangina fabriqué a Mohamédia, moins cher que celui
fabriqué en France… qui peut le plus peut le moins.
Il faut donc envoyer des
commerciaux à la rencontre de distributeurs ; moi-même lorsque j’ai voulu
importer en France de l’huile d’olive de Tunisie, on mettait à ma
disposition le container à Radès avec un prix départ Radès, à moi de me
débrouiller ensuite, alors que je réclamais un tarif rendu Marseille.
D’autre part, il y a des Tunisiens sur Paris très dynamiques qui ont un
réseau de distribution. Passez par la diaspora… C’est comme cela que les
autres procèdent. Les Chinois par exemple.
Cordialement R.di Giovanni
Réaction à l’article :
Le marché est ouvert, mais ça ne voudrait pas dire qu’on vous attend les bras ouverts !
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