| 
 
    Le Centre de promotion des exportations ‘’CEPEX’’ vient d’indiquer dans un 
    communiqué que la 2ème édition du Salon tuniso-mauritanien des 
    services se tiendra cette année à Nouakchott en Mauritanie les 3 et 4 juin. 
    Le communiqué précise que cette manifestation est organisée par le CEPEX en 
    collaboration avec l’ambassade de Tunisie en Mauritanie et la Fédération 
    Nationale des Services (relevant de l’UTICA). 
      
Des contacts d’affaires avec des professionnels publics & privés mais 
    également des donneurs d’ordre seront organisés à l’intention des 
    entreprises tunisiennes participantes. ‘’La date limite des inscriptions et 
    du payement a été fixée au 19 mai 2008’’.
     
      
    Interrogée par nos soins sur les entreprises tunisiennes qui prendront part 
    à cette manifestation, la direction chargée du secteur privé au sein du 
    CEPEX nous a répondu : ‘’nous ne pouvons pas vous communiquer ce genre 
    d’information…’’. Mon Dieu, en quoi cette information constitue-t-elle un 
    secret ? Dans quel monde sommes-nous ? Peut-être aussi que les entreprises 
    tunisiennes ne sont pas très intéressées par ce salon, car il est certain 
    que s’il y avait un millier d’entreprises inscrites peut-être que la presse 
    n’aurait même pas été informée. Soit !
     
      
    Mais voyez-vous, c’est d’autant plus inquiétant que cette forme de rétention 
    de l’information -ou le refus de la communiquer- émane d’une institution 
    nationale qui a la charge de promouvoir nos exportations.
     
      
    Cette réponse montre de façon évidente que certaines de nos administrations 
    n’ont pas compris le message, pourtant clair, du chef de l’Etat sur 
    l’amélioration des services publics. Là il s’agit du CEPEX, mais ce n’est 
    sans doute pas le seul service public. Faut-il donc conclure que ‘’l’homme 
    qu’il faut à la place qu’il faut’’ n’est pas encore une règle absolue dans 
    certaines administrations ? Or tant que cela sera ainsi, c’est l’efficacité 
    administrative qui en pâtira, mais au-delà un pan entier de l’économie 
    tunisienne ! 
 |