CJD Business Award 2008 : 3 nominés, 3 profils et 3 exemples de jeunes entrepreneurs

Samedi 12 avril 2008, le Centre des Jeunes Dirigeants soufflera sa dixième
bougie et annoncera le gagnant de sa première édition Business Award, le
Jeune Dirigeant de l’année 2008. Pour le comité de sélection, il s’agit de
dénicher les futurs champions et de consacrer les valeurs de la performance.
Le gagnant devrait être un modèle de travail, d’ingéniosité et de partage.

 

Pour le président du jury, «le CJD, depuis sa création, n’a eu de cesse de
promouvoir les idées nouvelles et accompagner le jeune dirigeant dans son
aventures entrepreneuriale, afin d’améliorer sa performance individuelle,
celle de son entreprise et par là-même celle de notre pays. En cela, le CJD
a toujours favorisé la dynamique de groupe et prôné l’intérêt collectif dans
l’espoir de bâtir ensemble un avenir radieux pour tous».

 

Les candidats au CJD Business Award doivent être des dirigeants d’entreprise
implantée en Tunisie, de nationalité tunisienne, et âgés de moins de 45 ans.
La sélection se fera ensuite sur la base de l’originalité de l’idée,
l’importance des réalisations des 3 dernières années, la prise de risque, le
profil du dirigeant (moralité, intégrité, transparence, attitude vis-à-vis
du succès,…) et la perspective de développement.

 

Sur les 15 candidatures reçues par le comité d’organisation, 8 ont
finalement été présélectionnées, et 3 candidats ont finalement été
sélectionnés pour le sprint final, avec un passage devant le comité de
sélection pour une discussion franche, directe, des candidats qui se sont
montrés disponibles, qui n’ont pas essayé d’esquiver certaines questions,
ont fait preuve de transparence et ont finalement étonné les membres du
jury.

 

3 candidats, mais finalement 3 profils et 3 exemples différents :

 

radhia-mchirigui.jpgRadhia Mchirgui (33 ans) –ENIT- a créé son entreprise Energy and
Environnement Engineering (3E) le 22 octobre 2003, après une expérience de 5
ans dans des sociétés de conseils, et en dépit de toutes les difficultés à
réunir un capital minimum de 10.000 dinars en l’absence de garanties ; (ses
demandes ont été rejetées aussi bien par les banques que par la BTS ou le
Foprodi), a quand même fini par créer son entreprise avec l’aide d’amis.

 

Au terme du troisième exercice, elle a pu parvenir à équilibrer ses comptes
et à dégager un premier bénéfice, avec des revenus qui ont été multipliés
par près de 3 fois en trois ans, des bonnes perspectives de croissance pour
les années à venir et déjà des projets d’internationalisation.

 

 

 

mehdi-khemiri.jpgMohamed Mehdi Khemiri (32 ans) – Ecole polytechnique et SupTelecom Paris-
après une première expérience dans une start-up du Silicon Valley, participe
à l’appel d’offre de l’Etat tunisien pour la création de 3 nouveaux
fournisseurs d’accès de services Internet et crée TopNet en mai 2001.

 

Les spécificités de l’activité, les difficultés du marché, l’handicap de
démarrer 5 ans après les deux premiers FSI, et toutes les difficultés des
premières années n’ont pas eu raison de ce jeune dirigeant.

 

Prise de risque, innovations sur le plan des produits et des circuits de
distribution avec d’importants investissements marketing ont permis à TopNet
de dépasser aujourd’hui les 37% de part de marché.

 

 

hatem-sellami.jpgHatem Sellami, -Master in Business Administration, Ph.D Electrical
Engineering- après une expérience de plusieurs années au sein d’une filiale
d’Oracle aux USA, décide en juin 2005 de créer avec son associé et en
intéressant une équipe de spécialiste de les rejoindre, PREDICTIX à
Atlanta-GA-USA.

 

Aujourd’hui l’entreprise emploie plus de 70 personnes et enregistre une
forte croissance de son chiffre d’affaires, des clients dans plusieurs pays
et des implantations en Angleterre, en Tunisie, en Afrique et au
Moyen-Orient.


H.H.