| 
    Le séminaire d’information sur ‘’le financement des projets privés par laBanque africaine de développement en Afrique’’, organisé le 1er
 avril 2008 par l’ambassade du Mali à Tunis, en collaboration avec le Centre
 de promotion des exportations et la Chambre  de commerce
 tuniso-malienne a permis aux participants –venus nombreux du reste- d’en
 savoir plus sur les mécanismes de financement de projets privés en Afrique
 en général, et au Mali, en particulier.
 
      
Dans son allocution, le représentant de la Banque africaine dedéveloppement, M. Alassane Ba, chef de Division des industries et services
 au Département du secteur privé de la BAD, a tout simplement invité hommes
 d’affaires et autres industriels privés tunisiens et maliens à ‘’unir leurs
 efforts pour profiter des opportunités qu’offre le Mali dans plusieurs
 secteurs’’. Ceci aussi compte tenu du fait que secteur privé constitue
 désormais un pilier important au sein de la stratégie de la BAD.
 
      
    En outre, toujours dans le même sens, le représentant de la BAD dira quel’institution financière africaine, à travers son engagement auprès du
 secteur privé, offre un filet de sécurité pour les pays africains, puisque
 la BAD est à la fois un organisme de financement et un conseiller.
 
      
    Voilà qui, avec l’aide des pouvoirs publics, ne manquera pas de susciterplus d’engagement des hommes d’affaires tunisiens sur les marchés africains
 ; eux qui ont toujours justifié leur atonie sur l’Afrique par l’absence de
 sécurité pour leurs affaires.
 
      
    Par ailleurs, sous le titre ‘’La BAD, votre partenaire pour les affaires etle développement économique et social’’, Mme Onike NICOL-HOURA, responsable
 de l’information et de la communication, département du secteur privé de la
 BAD, a explicité sous leurs moindres détails toutes les actions de
 l’institution africaine en faveur du secteur privé.
 
      
    Mme NICOL-HOURA soulignera, notamment, que les opérations du secteur privéde la BAD visent à atteindre 3 objectifs essentiels, à savoir :
 
    – le développement durable, qui consiste à aider l’Afrique à se développerdurablement au plan commercial et de façon respectueuse de l’environnement ;
 
    – un effet catalyseur, c’est-à-dire aider les entrepreneurs nationaux etinternationaux à investir en Afrique ;
 
    – un effet de démonstration, autrement dit montrer au monde que l’entrepreneuriatresponsable est à la fois financièrement et moralement visible.
 
      
    Il faut également signaler que l’objectif du Guichet de la BAD est depromouvoir la croissance des entreprises privées en Afrique. Pour ce faire,
 la BAD intervient dans plusieurs domaines : dans la création d’un
 environnement favorable, le renforcement du secteur financier, la
 construction des infrastructures compétitives, le soutien au développement
 des PME, et la promotion du commerce. Autrement dit, des domaines
 d’interventions la Tunisie est nettement en avance par rapport à plusieurs
 pays du continent.
 
      
    Dans ce cadre, et en 2007, Mme NICOL-HOURA indiquera que les nouvellesopérations non souveraines ont atteint le niveau record de 1,5 milliard de
 dollars américains.
 
      
    Dans sa présentation figurent également d’autres éléments à mêmed’intéresser à plus d’un titre le secteur privé tunisien, notamment les
 prêts et autres instruments de la BAD pour le secteur privé (les critères
 d’éligibilité…), les activités du secteur privé et la microfinance (les
 résultats opérationnels), les domaines concernés (les projets
 hydroélectriques, les microcentrales hydroélectriques, et autres projets
 d’infrastructure…), ainsi que les orientations futures de la BAD (projets
 d’infrastructure partenariat-public-privé, services financiers, industries
 minières, agro-industrie et tourisme, syndications, et assistance aux PME
 –franchise, APDF, AMSCO, Femmes africaines chefs d’entreprise, services
 d’appui aux entreprises, énergies renouvelables…).
 |