Nouveaux records du pétrole à New York et Londres

 
 
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Un engin d’extraction pétrolière, le 27 mai 2007 dans le Dakota du Nord (Photo : Karen Bleier)

[26/02/2008 23:36:44] NEW YORK (AFP) Les prix du pétrole brut ont atteint un nouveau record historique mardi à New York, en montant jusqu’à 101,43 dollars le baril, tandis qu’à Londres, les cours ont atteint pour la première fois le seuil des 100 dollars.

Vers 22H20 GMT, la baril de “light sweet crude” pour livraison en avril, montait, lors des échanges électroniques suivant la séance du New York Mercantile Exchange (Nymex), de 2,00 dollars à 101,23 dollars. Il avait grimpé auparavant jusqu’à 101,43 dollars, effaçant ainsi des tablettes son sommet de mercredi dernier, qui était de 101,32 dollars.

A Londres, les cours du Brent pour la mer du Nord ont franchi pour la première fois le seuil symbolique de 100 dollars le baril. Le baril pour échéance en avril a établi un nouveau record à 100,03 dollars, lors des échanges électroniques également.

Le cap des 100 dollars avait été atteint le 2 janvier par les cours du brut coté à New York, qui est plus léger et moins souffré que le Brent.

Les prix de l’or noir ont atteint des niveaux jamais vus jusque là, dans un mouvement parallèle au dollar qui est lui tombé à un plancher historiquement bas face à l’euro. L’euro a dépassé pour la première fois le seuil symbolique de 1,50 dollar, en grimpant mardi jusqu’à 1,5047 dollar.

La glissade du billet vert stimule la demande de matières premières libellées en dollars, comme le baril de pétrole, en renforçant le pouvoir d’achat des investisseurs internationaux munis d’autres devises.

Mais les cours du brut ont également été propulsés à des sommets, selon les analystes, par une conjonction de tensions géopolitiques, au Nigeria et dans le nord de l’Irak notamment, une vague de froid aux Etats-Unis et des spéculations sur une baisse de la production de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep).

“Un facteur de soutien (supplémentaire aux cours) est arrivé aujourd’hui (mardi) avec le fait que l’Opep semble déjà avoir réduit sa production en février, en raison de moindres productions de l’Arabie saoudite et de l’Iran, si l’on se fonde sur le rapport spécialisé du cabinet Petrologistics”, a rapporté John Kilduff, analyste de MF Global.

Ces données alimentent l’idée que “l’Opep va réduire son offre au deuxième trimestre, même si son quota officiel restera probablement inchangé le 5 mars”, a ajouté l’analyste.

 26/02/2008 23:36:44 – © 2008 AFP