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Que va-t-il se passer
maintenant à la Banque tuniso-koweitienne alors que le groupe français
Caisse d’Epargne est devenu actionnaire majoritaire ? Car nous savons tous
ce que pense le public des fusions et acquisitions, Pour être efficace, la
machine se doit à des liftings douloureux et c’est souvent l’un des tributs
à payer à la compétition ambiante.
Mais pas toujours, nous
réponds un responsable de la Caisse d’Epargne autour d’un déjeuner au siège
de la BTK. ‘’Nous croyons au potentiel de la Tunisie et de la BTK et nous
venons avec un objectif de développement et, d’ailleurs, nous avons été
frappés par le niveau de compétence des Tunisiens’’, insiste-t-on.
On nous rappellera
ensuite que sur les questions d’orientations stratégiques, seul le Conseil
d’administration, qui se tiendra le 22 janvier en première session dans sa
nouvelle configuration, a la prérogative d’en fixer le contenu.
Si
vous êtes amateur de la
lecture entre les lignes, vous vous dites certainement que ceci est une
porte ouverte à une possibilité de nuances et que les choses sérieuses se
mettront en place après cette première réunion. Mais vous serez obligé de
concéder que les responsables de la Caisse d’Epargne se sont longuement
entretenus avec les autorités tunisiennes sur des questions ayant trait aux
projets de développement, à l’emploi et à la formation du personnel, et sur
les questions de respect et de loyauté envers les partenaires économiques de
la Tunisie.
Nous attendrons donc
impatiemment ce qu’enfantera ce premier Conseil de la BTK.
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