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    Quelques jours seulement après la publication d’informations sur des 
    tentatives d’alliance de la branche Télécom du groupe Orascom (Famille 
    Sawiris), dirigée par Naguib Sawiris, avec le groupe Vivendi mais également 
    avec Bouygues Telecom (notre article 
    du 23-11-2007 :  
   Naguib Sawiris fait des avances au groupe Vivendi) par 
    échange d’actions ou rachat d’actifs; le groupe Orascom refait surface à la 
    une des journaux Français avec l’annonce du rachat de la branche ciment du 
    groupe égyptien par le groupe Français de matériaux de construction Lafarge. 
      
Une transaction de 8,8 milliards de d’euros dont 2,8 milliards sous forme 
    d’augmentation réservée au groupe Sawiris qui s’octroie ainsi 11,4% du 
    capital de Lafarge et deux sièges au conseil d’administration. 
      
    Pour Lafarge (jadis présent en Tunisie) cette opération lui permet de 
    prendre la tête du classement des plus grands fabricants de ciment dans le 
    monde et de renforcer sa position dans les pays émergeants avec le panier du 
    groupe Sawiris (Egypte, Algérie, EAU, Irak, Arabie Saoudite, Syrie, Turquie) 
    ; mais pas seulement puisque l’opération, bien accueillie à la bourse de 
    paris, a également un impact sur son bénéfice par action. 
      
    Pour le groupe Sawiris la proximité et la similitude des opération sur ses 
    deux plus importantes branches d’activités (Télécoms et BTP) pousse les 
    observateurs à des interrogations, notamment le pourquoi de ces opérations 
    et pourquoi toutes en même temps. On a parlé de problèmes d’endettement qui 
    a été vite démenties par le groupe ; reste peut-être l’hypothèse d’une 
    nouvelle orientation du groupe vers le renforcement de l’activité tourisme 
    ou une orientation vers un simple rôle de gestionnaires de portefeuilles de 
    placements.  
      
    Ces dernières années leurs investissements ont tellement pris du poids qu’on 
    n’hésite pas à les comparer aux Rockfeller. 
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