UE/immigration : Bruxelles adopte son troisième rapport annuel sur la migration et l’intégration

UE/immigration : Bruxelles adopte son troisième rapport annuel sur la
migration et l’intégration

La Commission a adopté, mercredi 12 septembre 2007, son troisième rapport
annuel sur la migration et l’intégration, qui analyse les mesures prises aux
niveaux national et communautaire en matière d’admission et d’intégration
des ressortissants de pays tiers, fournit une vue d’ensemble de l’évolution
des politiques et contribue à l’évaluation et au renforcement des mesures
d’intégration. Le premier rapport annuel a été publié en juillet 2004 et le
deuxième en juin 2006. Le troisième rapport fournit des informations sur
l’établissement du cadre communautaire pour l’intégration des ressortissants
de pays tiers jusqu’à juin 2007. Par ailleurs, la Commission s’engage dans
ce rapport à proposer de nouvelles initiatives visant à poursuivre le
développement du cadre communautaire. Celles-ci comprennent notamment une
étude des voies par lesquelles la participation et la citoyenneté peuvent
favoriser le processus d’intégration, et la promotion d’indicateurs et
d’indices communs pouvant être utilisés par les États membres sur une base
volontaire, en vue d’évaluer les résultats des politiques d’intégration.

L’annexe, intitulée «Rapport succinct sur les politiques d’intégration dans
l’UE à 27» et rédigée en coopération avec les points de contact nationaux
sur l’intégration (PCN), fournit des informations spécifiques sur les
différentes dimensions du processus d’intégration dans les États membres
pour l’année 2005 et le premier semestre de 2006.
Le troisième rapport annuel sur la migration et l’intégration sera examiné
lors de la Conférence de haut niveau sur l’immigration légale organisée par
la présidence portugaise, qui aura lieu les 13 et 14 septembre. Le
vice-président Franco Frattini, membre de la Commission chargé de la
justice, de la liberté et de la sécurité, a déclaré: «On ne peut tirer le
meilleur parti de l’immigration qu’à la condition de donner aux immigrants
la possibilité de s’intégrer dans la société et dans l’économie du pays
d’accueil». Il a ajouté: «Comme suite à l’adoption des Principes
fondamentaux communs de 2004 et du programme commun pour l’intégration que
j’ai moi-même présenté en 2005, nous mettons en place une approche
proprement européenne de l’intégration, qui est aujourd’hui clairement
identifiable». M. Vladimír Špidla, commissaire européen en charge de
l’emploi, des affaires sociales et de l’égalité des chances, a déclaré pour
sa part: «Le marché du travail européen aura besoin, c’est inévitable, de
davantage d’immigration. La vraie question qui se pose pour l’Europe de
demain n’est pas celle d’un choix entre une Europe avec ou sans immigration,
mais de savoir si nous réussirons à intégrer les immigrants d’aujourd’hui et
ceux de demain, non seulement sur le marché du travail, mais également dans
toutes les sphères de nos sociétés».

En janvier 2006, le nombre de ressortissants de pays tiers résidant dans
l’UE s’élevait à 18,5 millions de personnes, soit 3,8 % de la population
totale de l’UE, qui avoisine 493 millions de personnes. L’immigration reste
le principal facteur de croissance démographique dans l’UE, et la plupart
des États membres connaissent une migration positive nette. La migration
nette, qui a varié entre 0,5 et 1 million de personnes par an pendant la
plus grande partie des années 1990, a atteint des niveaux se situant entre
1,5 et 2 millions de personnes par an depuis 2002.

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Pour plus d’informations: Un cadre commun pour
l’intégration des ressortissants de pays tiers

http://ec.europa.eu

 Pour en savoir plus sur les activités du vice-président Frattini, veuillez
consulter son site web:

http://www.ec.europa.eu

(Source : Commission
européenne)