Quand Saheb Tabaa fut à l’origine du coup de tampon !

chroni200607.jpgSi la France a créé la lettre de cachet
qui envoyait sans autres formes de procès des gens à la Bastille, les
Omeyyades étaient plus structurés –ne pas oublier que l’empire ottoman a
duré 5 siècles- et l’émir avait autour de lui tout un système composé de
mamlouks et mamloukas achetés dans les différentes parties du royaumes -les
belles circassiennes enfermées et choyées à Topkapi, et on trouve encore
–migration chromosomique oblige- dans certaines régions du monde arabe des
gens aux yeux bleus et à la peau blanche –Turquie, Cap Bon, Liban , Maures
de Mauritanie, etc. – et tout le staff administratif que je vais essayer de
reconstituer d’après ma maigre culture et si je me trompe corrigez-moi
messieurs les lettrés :

– d’abord le BACHBAOUEB : celui qui tient les clés du royaume et qui décide
si vous pouvez accéder a l’émir ou pas,- et comme il s’occupe de portes et
qu’il fallait éviter que ces dernières grincent il fallait les graisser et
c’est peut être que le mot bakchich vient de la …- ensuite venait le
BACHHAMBA qui était chargé de vous y introduire une fois la porte dépassée ;
– il y avait le BACHTARZI – qui doit être le tailleur ;
– le BACHAGA, semble-t-il, s’occupait des babouches ;
– le ministre des Finances était le BACH TEFDERDAR ;
– BAÇH TERCÜMAN, responsable de la traduction ;
– KAPUDAN PACHA, chef de la flotte – il y a un air de capitaine dans ce
titre ;
– BOSTANCI BACHI, chargé des jardins et de la sécurité ;
– et pour venir au sujet de l’article : SAHEB TABAA, le monsieur qui, une
fois les lettres écrites et signées par l’émir, était chargé de les cacheter
à la cire, y mettre le tampon – tiens ça a un air de famille avec tabaa- et
les envoyer à qui de droit.

Et les éditions ‘’Cartaginoiseries’’ ont consacré un livre à Mustapha Sahâb
Etabaa qui a commencé à donner des signes de refus d’allégeance à
Constantinople et le mouvement s’est amplifié avec le temps. Le livre rédigé
par une éminente descendante de MSE est bien documenté mais très narratif et
aurait gagné a être plus romancé et demande ensuite d’être traduit en langue
nationale pour intéresser un public plus large avide de notre histoire.

Bon courage Mika dans ce que tu fais.