[11/06/2007 10:32:43] NEW YORK (AFP) Les groupes américain Microsoft et General Electric, via sa filiale de médias NBC Universal, ont discuté récemment d’une éventuelle contre-offre sur Dow Jones, également convoité par le magnat Rupert Murdoch, avant de renoncer, a indiqué un porte-parole de NBC Universal. “Il s’agissait de discussions exploratoires qui ont pris fin il y a un peu peu plus d’une semaine”, a déclaré ce porte-parole, cité lundi dans l’édition électronique du Wall Street Journal. Un porte-parole du géant informatique Microsoft, également interrogé par le quotidien économique américain, a décliné pour sa part tout commentaire. Selon le journal, qui fait partie du groupe Dow Jones, GE et Microsoft ont discuté de la possibilité de lancer une offre de même montant que celle, non sollicitée, déjà avancée par Rupert Murdoch, à savoir de 5 milliards de dollars (ou 60 dollars par action Dow Jones). GE a engagé les discussions car il redoute qu’une absorption du groupe Dow Jones, qui comprend outre le quotidien Wall Street Journal l’agence de presse financière Dow Jones, car il redoute que Rupert Murdoch s’en serve ensuite pour lancer une chaîne de télévision d’informations économiques concurrente de CNBC, leader actuel du marché et propriété de General Electric, selon le quotidien. De surcroît, Dow Jones et le Wall Street Journal fournissent actuellement des informations à CNBC en vertu d’un accord d’exclusivité courant en principe jusqu’en 2012. GE pourrait selon le Wall Street Journal tenter de s’allier à un autre groupe en vue d’une contre-offre mais l’échec de ses discussions avec Microsoft montrent qu’il sera difficile de trouver une solution alternative à l’offre de News Corp. NBC Universal est issu de la fusion de NBC, filiale de télévision du conglomérat General Electric (GE), et des actifs aux Etats-Unis du français Vivendi Universal, essentiellement les studios Universal et les parcs d’attraction associés. La famille du propriétaire de Dow Jones, les Bancroft, a finalement accepté d’examiner l’offre de Murdoch, en dépit de l’hostilité des journalistes du groupe qui redoutent la main mise éditoriale du magnat australo-américain sur leur groupe étudier la semaine dernière. Quelques milliardaires ont bien exprimé la semaine dernière leur intérêt pour le groupe Dow Jones, mais pour l’instant aucun rival confirmé du magnat Rupert Murdoch n’émerge. |
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