Tourisme maghrébin en Tunisie : Recommandations pour consolider les flux libyen et algérien
Les
représentants de l’Office National du Tourisme Tunisien (ONTT) sont les
ambassadeurs de notre tourisme à l’étranger. Ce qui veut dire qu’ils sont
les mieux à même pour dire ce qu’il faut faire pour que le nombre des
adeptes de notre produit touristique à l’étranger continue à croître. Et ils
le font en particulier lors de leur rencontre annuelle dont la dernière en
date a eu lieu mercredi 2 mai, dans un hôtel de la capitale. A cette
occasion, tous les marchés –traditionnels et nouveaux, européens, arabes,
etc.- ont été passés à la loupe. Marchés à l’importance sans cesse
croissante, la Libye et l’Algérie ont eu leur lot de recommandations et de
suggestions, afin d’y consolider une image déjà assez solide.
Bon an mal an, la Tunisie reçoit près de 2,5 millions de touristes maghrébins,
dont près de 1,4 million de libyens et 1 million d’Algériens. Pour maintenir et
pourquoi pas développer ce flux, le représentant de l’ONTT en Libye propose
d’adapter le produit à la clientèle libyenne –soigner le mode de séjour préféré
de cette clientèle, c’est-à-dire dans des logements individuels, et proposer des
weekends dans les différents zones touristiques-, d’intensifier l’effort
promotionnel, en particulier pour le tourisme familial et de santé, -en
participant aux salons et manifestations touristiques et économiques, en y
associant les professionnels-, et en simplifiant les formalités d’entrée, et
améliorant l’accueil et les services –bancaires notamment- à Ras Jedir.
Concernant le marché algérien, la recette -permettant d’attirer davantage de
touristes algériens et de faire en sorte que leur séjour en Tunisie soit le plus
agréable possible- est quasiment identique. Elle embrasse elle aussi le volet
marketing –mieux faire connaître certaines destinations en Tunisie (Djerba,
Mahdia, Tozeur et Bizerte), c’est-à-dire mettre en exergue le tourisme non
seulement balnéaire, mais également saharien et culturel, intensifier cet effort
durant l’hiver-, et améliorer l’information et les services dans les grandes
villes et le long des routes principales.
Les
