[20/04/2007 16:30:06] PARIS (AFP) La Bourse de Paris a terminé vendredi en forte hausse, le CAC 40 grimpant de 1,88% et retrouvant son plus haut niveau en clôture depuis janvier 2001, au dessus de 5.900 points, dopé notamment par les rumeurs de rapprochements dans le secteur bancaire. L’indice parisien vedette a pris 109,86 points à 5.938,90 points, dans un volume d’échanges exceptionnellement élevé de 11,130 milliards d’euros, après avoir accéléré sa progression au fil de la séance jusqu’à un pic à 5.957,80 points vers 15H40. Londres a gagné 0,72%, Francfort 1,38% et l’Eurostoxx 50 1,77%. “C’est une séance très surprenante, avec énormément de rumeurs que le marché semble disposé à croire, sans tenir compte de la faiblesse du dollar ni des élections françaises qui incitent traditionnellement à l’attentisme”, a expliqué à l’AFP un vendeur d’actions d’une grande banque européenne. Selon ce courtier, les spéculations sur un éventuel mariage entre la Société Générale et sa concurrente italienne UniCredit ont particulièrement soutenu la cote, “dans la mesure où les valeurs bancaires pèsent un peu plus de 25% des indices européens”. Société Générale (+7,74% à 156,09 euros) a flambé jusqu’à un nouveau sommet historique en cours de séance à 162 euros, bénéficiant de rumeurs selon lesquelles la banque de Daniel Bouton serait en discussions avec UniCredit en vue d’un rapprochement amical. Une hypothèse démentie par la SG après la fin des échanges mais jugée crédible par les analystes. Des courtiers ont également évoqué les rumeurs d’une possible contre-offre de BNP Paribas. BNP Paribas (+3,87% à 86,45 euros), Crédit Agricole (+2,35% à 30,98 euros) Dexia (+4,71% à 24,00 euros) ou encore Natixis (+3,65% à 20,16 euros) ont profité de cette intense spéculation autour du secteur bancaire. Vallourec (+9,16% à 207,00 euros) et Arcelor Mittal (+4,69% à 40,66 euros) ont grimpé sur des espoirs de rachat du premier par le second, apparus en mars et ravivés par une étude de Goldman Sachs affirmant qu’Arcelor Mittal disposera de liquidités très importantes qu’il pourrait consacrer en partie à des acquisitions. Rhodia (+5,19% à 3,04 euros) a bondi après avoir achevé jeudi avec succès une opération de refinancement, qui démontre selon les analystes la confiance retrouvée des investisseurs envers le groupe chimique, qui avait frôlé la faillite au début des années 2000. Eiffage (+1,11% à 107,01 euros) a repris un peu du terrain cédé la veille après le lancement par son premier actionnaire, l’espagnol Sacyr Vallehermoso, d’une offre publique d’échange pour acquérir l’ensemble du capital du groupe français. |
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