Quand l’administration se réveillera …

 
 

dossiers2703.jpgQu’Alain
PIERREFYTTE m’excuse de cet emprunt qui, dans un livre qui a fait date et
qui est toujours d’actualité, a vu son aspect prémonitoire et les conclusions
auxquelles il arrive sont actuellement, plus de 30 ans après, on ne
peut plus exactes.

Je ne peux prévoir quant à moi ce qui se passerait si un jour notre
administration finissait par sortir de son coma, qui semble s’approfondir
dans les tréfonds des lourdeurs et des tracasseries qui usent plus d’une
personne et d’une société ; et l’on ne comprend toujours pas ni les tenants
ni les aboutissants de cette situation : pourtant, le mur de Berlin est
tombé depuis longtemps, mais chez nous on y ajoute chaque jour une pierre de
plus dans le mur de l’incompréhension administrative.

Souvent et de plus en plus, pour être très transparent, on lance un appel
d’offre –a tender en anglais– et ce mot ‘’tender’’ j’y deviens allergique. Actuellement beaucoup d’entrepreneurs sont atteints de ‘’tenderitite’’
aiguë qui peut les pousser d’une manière ou d’une autre à mettre la clé sous
le paillasson … Et un pays sans entrepreneur, c’est comme un nid sans
oiseaux.

Pour revenir aux fameux tenders, il m’arrive de recevoir de certains
lecteurs des avis et des constats sur la manière dont la nouvelle loi des
marchés publics est appliquée : on y perd son latin et puisqu’on parle
D’ALAIN PIERREFYTTE, c’est carrément du chinois :

– dans un cas, on ouvre tous les plis, et ensuite on recommence ;

– dans un autre, on demande des dossiers, des dossiers, et on ne paie pas
;

– dans un autre, le dossier dort au fond d’un tiroir, il n’est plus
urgent ;

– chez un organisme public, on ne restitue jamais la retenue de garantie,
dans d’autres récupérer la caution relève du combat de titans -et gare à
celui qui rouspète, la résiliation et les contrôles ne sont pas loin…

Tiens, puisqu’on parle de combat, «le combat va s’achever faute de
combattants», et le jour où il n’y aura plus d’entreprises locales, les
Chinoises débarqueront avec un bol de riz à la main et finiront par faire
trembler toute la structure ………comme le monde d’Alain Pierrefytte…