Entreprises : Comment fonctionnent vos jeunes employés ?

 
 

patron271006.jpgIls
fonctionnent comme les autres, sommes-nous tentés de répondre mais les
choses ne sont pas aussi simples, surtout pour les chefs d’entreprise. De
fait, les patrons ne cessent pas de se lamenter sur le rendement des
nouvelles générations, disant qu’ils ne les comprennent pas et ne savent par
quel bout commencer pour leur redonner une vraie envie de travail.

Pour ce faire, il faut bien cerner les motivations profondes deux jeunes
mais il s’agit là d’un travail de longue haleine, creusant jusque dans les
dimensions psychologiques, que ne permet pas le temps des chefs
d’entreprise.

Nous avons pourtant une petite ‘’ficelle’’ à vous proposer : relire les
résultats de la dernière Consultation nationale de la jeunesse dont quelques
uns nous semblent particulièrement significatifs. Ce genre d’enquêtes valent
ce qu’elles valent, surtout que cela fait un certain temps que les résultats
de cette dernière sont connus, mais elles présentent quand même des
tendances, des ordres de grandeur…

Voilà ce que disent ces résultats : D’abord, 51,3% des jeunes considèrent
que le meilleur moyen d’accéder à l’emploi est d’obtenir un diplôme
qualifiant. La proportion des jeunes qui invoquent les interventions et les
relations personnelles (34,2%) s’est réduite en comparaison avec les
résultats des deux Consultations précédentes. Et puis, 52,7% des jeunes se
disent disposés à exercer un travail manuel. 43,2% considèrent, par contre,
que le travail manuel est incompatible avec les ambitions de la jeunesse.
Autre facteur très intéressant : Les jeunes refusent, dans une proportion de
69,9% la formule de contrats de travail de courte durée, tout comme le
travail sans contrat parce que de telles formules ne donnent pas au jeune
des garanties suffisantes à même de le rassurer quant à son avenir
professionnel. Il faut également souligner la perte de vitesse d’un autre
tabou : L’installation pour le compte personnel commence à intéresse de plus
en plus de jeunes dans une proportion de 46% contre 45,5% qui préfèreraient
un emploi stable dans le secteur public.

En gros, cela veut dire que la majorité des jeunes croient toujours aux
vertus des diplômes mais ne voient pas d’inconvénients à exercer un travail
manuel. Encore plus important, les jeunes sont certes pour la sécurité au
travail mais sont de plus en plus nombreux à envisager voler de leurs
propres ailes. Un mélange détonant… ! et nous n’avons qu’un seul ‘’conseil’’
à l’adresse des chefs d’entreprise : il faut être en permanence à l’écoute
des jeunes employés.