La publicité doit parler au public de façon à le faire rêver

Par : Autres
 

___________________________________

 

Tout à fait d’accord avec l’auteur de l’article. La publicité doit parler au
public de façon à le faire rêver, désirer, à le choquer ou le persuader… Et
cela ne peut être fait qu’en parlant la langue de ce même public, en
utilisant les références culturelles qui sont les siennes. Il est indéniable
que la culture tunisienne, après avoir été influencée par l’Italie ou la
France, subit aujourd’hui l’influence de l’Orient arabe.

Cependant, si les référents changent, cela n’implique en aucun cas une
uniformisation du monde arabe. Malgré un certain fond culturel commun,
indéniable, il n’existe pas UNE culture arabe unique, mais une multitude: la
culture varie d’un pays à l’autre, d’une région à l’autre, d’un quartier à
l’autre, d’une génération à l’autre, d’une classe sociale à l’autre. La
langue, un des éléments clés de la culture, n’échappe pas a la règle : la
langue arabe littéraire est figée depuis 15 siècles, alors que les parlers
sont mouvants, innovants, influençables, ils collent à l’actualité sociale
et politique, aux modes et aux nouvelles technologies… Bref, ils sont
vivants!

En écrivant ces lignes, j’ai essayé d’imaginer une publicité en langue
arabe, qui s’adresserait a un public tunisien pour lui vanter une chaîne de
stations services. Le client arrive devant la pompe avec sa voiture, et
demande qu’on lui fasse le plein de super… en arabe littéraire! Je ne sais
pas si ça ferait vendre, mais ça ferait certainement bien rigoler…

 

Hamadi Bahri, cadre – Communication

 

 

Réaction à l’article :

 Faut-il
arabiser nos publicités ?

Contact :
webmaster@webmanagercenter.com