Trois licences de Télécoms en Tunisie en 2008

Par : Autres
 
 

adsl130906150.jpgM.Montacer
Ouaili, ministre des Technologies de la communication, a récemment annoncé
du haut de la tribune de la Chambre des Conseillers, suite à des demandes
des éclaircissements par les conseillers, sur les orientations du Ministère
des TIC concernant l’amendement du Code des Communications, en vue de
renforcer les dispositions relatives à l’économie numérique et à l’octroi de
nouvelles concessions pour l’utilisation des réseaux de la téléphonie mobile
de type GSM et de type UMTS, qu’une 3ème concession de téléphonie mobile de
type GSM de 2ème génération, sera octroyée en 2009, soit après l’écoulement
des trois années prévues dans l’accord conclu avec le partenaire stratégique
de Tunisie Télécom, à savoir DigTecom.

Le ministre a également qu’une étude est en cours concernant l’introduction
de la concurrence dans la téléphonie fixe, et à propose du mobile de 3ème
génération de type UMTS, dans le but de fournir au citoyen et à l’entreprise
les meilleurs services au moindre coût.

Le Ministre a précisé qu’afin de
développer les services internet à haut débit, on procèdera courant 2007 à
la libération de la plage de fréquence pour le Wimax, par l’ANF Agence
Nationale de Fréquence, pour permettre un accès plus faible en
complémentarité avec les services ADSL.

Le Ministre a indiqué que l’octroi
des licences se fera par voie d’appel d’offres, dans la transparence et
l’égalité entre les soumissionnaires, ainsi que sur l’évaluation de l’aspect
économique du projet proposé et son degré de contribution à la création
d’entreprises et de postes d’emploi.

Car ce sera l’ultime chance de voir
naître un opérateur privé tunisien, dans un secteur où mise à part Divona
Télécom, tous les opérateurs sont étrangers, avec toutes les conséquences
sur l’emploi des cadres tunisiens et le recours aux compétences étrangères,
dont le coût est en moyenne 10 fois celui d’une compétence tunisienne à
niveau égal.

C’est cette nouvelle situation, qui a poussé peut être le
Ministre à insister sur la nécessité de compter sur les compétences
nationales dans la privatisation, ainsi que sur les experts sur le plan
international.

Il faut dire que les dernières privatisation posent,
au-delà de leurs bienfaits, posent le problème de l’indépendance économique
dans des secteurs stratégiques, et le recours aux compétences étrangères aux
dépends des compétences locales, surtout pour un pays qu’a investit
lourdement dans la formation des cadres, et qui souffre déjà du chômage des
cadres. Alors risques ou avantages, le débat est lancé.


F.B.F.