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A
l’occasion de la fin de la cession de formation des entrepreneurs et
créateurs, le CJD a organisé, lundi 19 février, une cérémonie de remise des
diplômes dans un hôtel de
la
Capitale en présence, notamment du prince Tallal Ibn Aziz d’Arabie Saoudite,
président du conseil d’administration de CAWTAR (Centre des Femmes Arabes
pour
la
Formation
et
la
Recherche)
du programme du Golfe arabe pour le soutien des organisations onusiennes de
développement,
mais aussi des représentants de certains organismes financiers (BTS, ATB,
BFPME et ZARAT).
Les entrepreneurs primés ont été sélectionnés après un test d’évaluation
auquel 45 candidats (analyse de la personnalité du jeune dirigeant pour
connaître, sa réelle volonté et capacité à lancer un projet) ont été soumis.
Au final 27 seront retenus, dont 37% sont de jeunes dirigeants. Des
rencontres vont avoir lieu par la suite avec les organismes de financement,
essentiellement la BFPME et
la BTS…,
pour sélectionner 16 jeunes ayant un diplôme de maîtrise ou plus qui
constitueront la ‘’promotion pilote’’.
Sur les 16, 5 ont réalisé des projets dans le secteur de l’industrie, 8 dans
les services, 2 ont refait l’étude de leur projet, alors qu’un a interrompu
sa formation.
Le CJD avait préparé l’opération avec deux campagnes d’information (le 1er
novembre 2006 à l’INSAT, et 17 novembre à l’Université Zitouna).
Mais une question fondamentale se pose : ce diplôme est-il le sésame pour
réussir son projet ? A la direction du Centre des jeunes dirigeants, la
réponse est non. Mais ce diplôme constitue tout de même un élément
essentiel dans la réalisation et la pérennité d’un projet. Car, le manque
d’expérience et la non maîtrise des données de base par l’entrepreneur sont
souvent la cause principale de l’échec de son entreprise.
Ceci étant, et comme nous l’avions signalé à la suite du périple des jeunes
dirigeants en mars 2006 –qui les avait conduits de Tunis à Gabès en passant
par Bizerte, Jendouba, Kairouan, Sfax, Monastir et Nabeul-, il est vital de
familiariser les jeunes avec la création d’entreprise dès le collège –sinon
le primaire-, afin que cela soit un réflexe…
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