Exportation : L’informatique, l’anglais et Badreddine Ouali !

 
 

export110906200.jpgDe
l’aveu même du rapport final de la Consultation nationale sur l’exportation,
le fait de ne pas maîtriser la langue anglaise et les technologies de
l’information et de la communication constitue une embûche majeure devant la
plupart des diplômés de l’enseignement supérieur qui travaillent dans les
entreprises et les institutions opérant dans le domaine de l’exportation.

Des propos que nous repetons depuis des années et qui prouvent que nous sommes
parfaitement conscients de ce problème mais qui démontrent aussi que nous
n’avons pas pris les mesures radicales qui s’imposent.

Bien sûr, ce n’est pas uniquement à notre système d’éducation ou à
l’administration de s’attaquer à ce gros morceau. Les chefs d’entreprise
doivent également prendre conscience qu’il s’agit de leur propre intérêt.
Des ressources humaines ayant de bonnes compétences dans les technologies de
l’information et de la communication ne peuvent que soutenir leur démarche
et leur image.

Car ces deux idiomes sont les deux langages majeurs du monde actuel et il
est impossible à qui que ce soit de se faire sa place au soleil s’il ne
parle pas le même langage que le marché dans lequel il souhaite se faire une
place.

Certaines entreprises tunisiennes ont d’ailleurs compris, très tôt, leur
importance et cela leur a fait le plus grand bien. Pour ne citer qu’un
exemple représentatif parmi quelques uns, rappelons qu’il y a près de dix
années, M. Badreddine Ouali, DG de la société tunisienne BFI (spécialisée
dans le développement de logiciels et de la maintenance à distance),
a invité une enseignante de langue anglaise d’Amérique du Nord à s’installer
à demeure dans ses locaux de Tunis pour parfaire les connaissances et
l’accent de ses ingénieurs et ses commerciaux.

Comme de juste, BFI s’est mise à s’envoler de succès en succès. Ses
exportations vers l’Afrique, par exemple, restent comme des cas d’école. Et
c’est dans l’ordre des choses !