High Tech : ADIVAN North Africa dans le rôle de challenger

 

High Tech

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Par
Maryam
OMAR

 

adman.jpgCette entreprise détenue
fifty-fifty par des Tunisiens et des Suisses devrait être visitée par chacun
de nos chefs d’entreprise qui se trouve impliqué de près ou de loin dans le
domaine des technologies de l’information et de la communication. Car, à
notre sens, cet investissement n’est, ni plus ni moins, qu’un défi lancé à
tous ceux qui doutent encore de l’aptitude tunisienne dans le domaine
industriel.

Il existe beaucoup de manières d’appréhender l’idée de valeur ajoutée car il
ne s’agit certainement pas uniquement de cette ‘’différence entre la valeur
d’une production et celle des consommations ayant servi à la réaliser’’
qu’expliquent les dictionnaires. Ceux-ci ne parlent pas de l’audace des
entrepreneurs, de leur démarche dans les dédales complexes de la création de
la différence, de leur faculté d’anticipation, de leur sens stratégique…

ADIVAN North Africa est, pour nous, au centre de cette logique alors qu’elle
a sciemment ignoré la tendance ambiante à se ruer vers les services pour se
diriger vers le créneau le plus difficile : l’industrie. Près de 6 millions
de dinars d’investissements déboursés à 50% par ADIVAN High Tech AG
(compagnie suisse leader dans le domaine des supports numériques) et MRS
(groupe tunisien dirigé par M. Moez Souabni et spécialisé dans les TIC)
soutenue par COTIS SICAR (dirigée par M. Hassine Doghri).

Littéralement, la tâche d’ADIVAN North Africa consiste à assister ses
clients durant le processus entier de production de supports audio et
données, et ce, depuis la formulation de l’idée jusqu’à la réalisation en
passant par la conception. Mais les mots restent des mots tant que l’on n’a
pas visité l’entreprise. Et là on observe les machines suisses et suédoises,
les installations aux normes internationales, le passage de la matière
première au produit prêt à être commercialisé, le taux d’encadrement de
80%… Et on comprend à quel niveau cette entreprise a-t-elle souhaité se
hisser alors que, sous d’autres cieux, ce sont des machines taïwanaises qui
font le boulot et juste la petite moyenne partout ailleurs.

Un choix que nous respectons, que nous savons très difficile (puisque la
concurrence ne s’embarrasse pas de détails) et que nous souhaiterions voir
émuler.