Alors que les normes de
management de la qualité auxquelles doivent satisfaire les entreprises sont
en train de devenir un trio indissociable, beaucoup de patrons s’interrogent
sur la manière de faire face à une telle somme d’engagements. Et ils ont
raison, car les ressources dont dispose l’entreprise ne sont évidemment pas
extensibles à l’infini.
Il y a plus d’une dizaine d’années, on ne parlait à l’entreprise que des
normes ISO 9000. Le Saint Graal désormais incontournable qui érige le
management de la qualité en une science exacte obéissant à un nombre fini de
critères. On s’était même pris d’affection pour ce bon vieux ISO 9000 dans
toutes ses variations et s’était mis à faire circuler des adages qui
voulaient clairement dire qu’il appartenait dorénavant à la tradition de
l’entreprise. ‘’Ecrivez ce que vous faites, et faites ce que vous écrivez’’,
s’amusait-on à récapituler.
Le revers de la médaille, c’est qu’il fallait mobiliser une somme minimum de
ressources pour faire face à la ‘’mode’’. Des consultants externes à payer,
des auditeurs internes à entretenir, de la documentation à créer de toutes
pièces, de nouvelles procédures à faire adopter par le personnel, un esprit
à faire vivre… Tout cela, aussi joli soit-il, revient cher en temps et en
argent. Et c’est à ce moment qu’apparut le nouveau standard à la mode sous
le doux nom d’ISO 14.000 pour reprendre les mêmes principes que le précédent
mais, cette fois, dans le domaine du management environnemental. Et les
entreprises n’avaient eu d’autre choix que de s’inscrire dans la tendance.
Mais ce n’est apparemment pas fini puisqu’un tout nouveau standard vient de
s’annoncer pour nos entreprises, avec un autre doux nom : OHSAS 18.000, pour
le management de la santé et de la sécurité du travail.
Que faire devant ces 3 normes qui multiplient par trois la somme de la
mobilisation pour le fameux ’Ecrivez ce que vous faites, et faites ce que
vous écrivez’’ ? La réponse nous dit qu’il est possible de ‘’fusionner’’ les
ISO 9.000, ISO 14.000 et OHSAS 18.000 (et donc partager certaines ressources)
sous une norme fédératrice qui porte un autre doux nom : SMQSE, c’est-à-dire
un Système de management de la qualité, de la sécurité et de
l’environnement. De fait, c’est un peu une quatrième norme et… on n’est pas
sortis de l’auberge !
Alors que les normes de
