Il était une fois… les marchés publics : (suite et fin)

Par : Autres

 

(suite et fin)

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Par

Ibtissem

 

Infrastructure1.jpgPeut-on dire qu’une fois une entreprise retenue par le client, ils se
marièrent et eurent beaucoup d’enfants ? Bien que je n’aie aucune
statistique, il ressort de cette situation que vu que le moins disant a
cassé les prix , il va soit fournir une mauvaise qualité et cela demandera
encore plus de travail à l’administration soit il traînera et le projet ne
se terminera pas dans les délais.


Evidement, tout le monde en pâtit et les banquiers deviennent de plus en
plus circonspects devant certaines situations où l’on a vu des fournisseurs
se faire payer 5 et 10 ans après …


Et tôt ou tard, un pays qui a axé son avenir sur l’homme et son intelligence
ne mérite pas que l’on lui bâcle son avenir alors qu’il a bien construit son
pays sur des bases solides : j’espère que l’on ne finira pas par voir
partout ce qu’on appelle dans le jargon technique «la dalle du boucher» et
des bâtiments sous-étudiés et sous-construits partir en fumée ou que nos
routes ne deviennent pas des trous autour desquels on met un peu de bitume,
etc.


La manière de passer des marchés a été bien structurée dans les pays avancés
et cela n’a pas empêché la profusion des entreprise qui, fortes de leurs
expériences locales, se sont alignées pour exporter ; or c’est notre
challenge, et il faudra nettoyer les écuries d’Augias de cette législation
actuelle pour aller de l’avant et remplacer la quantité par la qualité : une
entreprise qui décroche un marché dans des conditions correctes et qui la
fait bien vivre le réalise mieux que si pour le même chiffre elle en
décrochait quatre qu’elle bâclera, et tout le monde y gagne à court et long
terme.


Décidément, notre pays mérite mieux et le pire c’est que tout le monde en
est conscient, et il faut que cette législation soit adaptée au
développement dans plusieurs axes et pour ce j’attends vos suggestions.