La séance unique encore et encore

Par : Autres

encore et encore

 

” La séance unique est un mode de travail qui convient le plus aux pays 
pétroliers qui vivent une situation de rentiers. pour les pays en 
développement, la productivité des facteurs compte pour beaucoup surtout 
si l’on dispose d’avantages comparatifs peu significatifs; Si on estime que 
le facteur capital ou ressources “non humaines” est assez peu disponible 
dans notre pays à cause des raisons que vous tous connaissez, il y a lieu 
alors de compenser ce manque par la conjugaison de ressources humaines 
compétentes et productives.

 

Cette main d’oeuvre compétente est bien  disponible pour le cas de la
tunisie, dieu merci. Si on sait que l’été,  tout le monde ou presque
travaille une demi journée et qu’il y a les  veillées pour fêter
certaines occasions heureuses, ô combien nombreuses,  on comprend que
la productivité de l’employé tunisien se réduit à son  minimum pendant
cette période estivale. En y ajoutant le mois saint de  ramadan et
certaines fêtes religieuses et les ponts qui s’y rattachent pour rendre
visite à nos chers parents et faire plaisir aux enfants,  il devient
clair qu’on arrive difficilement à remplir une année pleine de  “dur”
labeur. Parce que figurez vous nous allons sur un rythme assez lent  par
rapport à des pays ayant un revenu par habitant similaire au notre, la 
séance unique est peut être bonne pour les administrations et les 
entreprises publiques mais elle l’est moins surtout pour le secteur privé. 
Les rapports de salaires entre le deux secteurs doivent en conséquence 
refléter cette distinction imposée par les lois de l’économie de marché. 
Autre chose, notre vision des diplômes doit changer et il n’y a qu’à voir 
ce qui se fait aux USA. Ce n’est pas parce qu’on a un troisième cycle 
qu’on mérite un traitement à l’heure plus important.

 

il y a toujours  l’aspect productivité mesurable et quantifiable dans le
temps et par cycle  de vie sans oublier que notre marché de travail
devient de plus en plus  concurrentiel, sélectif et flexible même pour
le secteur public. Nous avons beaucoup de jeunes thesards qui peuvent
devenir
des  enseignants du sup. par simple formalité. Ça c’est bon comme
standing pour  eux rien que pour prouver qu’on a bien réussi sa vie
scolaire. Mais ces  thésards ne méritent pas tous de gagner 1000
DT/mois pour une vingtaine  d’heures travaillées par le simple fait
qu’ils ont un 3eme cycle en poche. 

 

L’offre est tellement forte qu’il y a une révision des salaires nominaux à 
la baisse. Un technicien sup. d’une usine exportatrice qui a suivi une 
formation ciblée et très poussée et qui travaille pendant 45 
heures/semaine mérite peut être de gagner 2000T/mois. Rien ne doit être 
acquis en avance. Bref, dans certains secteurs ou branches, on peut 
travailler moins et gagner moins, c’est une chose subie vu la structure du 
marché de travail qui nous l’impose dorénavant (secteur de l’enseignement 
sup par exple) alors que dans d’autres il vaut mieux préserver le volume 
horaire surtout si on n’a pas les compétences nécessaires. Il faut
procéder au cas par cas et cibler nos besoins par branche  d’activité
en terme de productivité.

 

 

 07
– 06 – 2005 :: 14:00  –  ©webmanagercenter