Recherche : Le nerf de la guerre… la compétitivité

Par : Autres

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Le nerf de la guerre… la compétitivité


Par
Maryam OMAR

 

Comme un champ
de bataille, le domaine des technologies de l’information et de la
communication possède des constantes et des variables dont le principe n’est
pas tellement éloigné des concepts de la stratégie militaire. Pour vous en
rendre compte, vous n’avez qu’à « traduire » : Parts de marché (positions
sur le terrain), Recherche & Développement (supériorité aérienne), Formation
(appui tactique), Investissement (attaque), Partenariat (défense),
Recrutement de ressources humaines (renforcement des troupes)…

Comme le privilège que donne à une armée sur le terrain la supériorité
aérienne (être qualitativement et quantitativement maître des airs), une
entreprise peut accéder à une supériorité indubitable sur le marché en
faisant de la Recherche&Développement l’un de ses chevaux de bataille. Tous
les entrepreneurs, particulièrement dans un domaine aussi compétitif que les
TIC, le savent pertinemment mais quant à s’en donner les moyens , c’est une
autre paire de manches.

Avec une armée de quelque 700 chercheurs à plein temps, Microsoft, le géant
incontesté (mais tout de même contesté par beaucoup) du software vient de
dépenser près de 7 milliards de dollars, pour l’exercice 2004, en
Recherche&Développement. Il s’agit d’une somme colossale, certes, mais d’ un
investissement intelligent qui maintient ce constructeur toujours à
l’avant-garde !

Mais la stratégie de Microsoft ne s’arrête pas là. Depuis des années, le
constructeur est en permanence non seulement à l’affût de des chercheurs des
institutions relevant de l’enseignement supérieur, mais également (et
peut-être bien plus) des petits génies qui peuvent naître dans les enceintes
des Universités comme des écoles.

En Tunisie, il est inutile de s’attarder sur la participation matérielle de
nos entreprises à l’effort national de la Recherche&Développement, même s’il
est dommage que l’idée des consortiums n’ait pas fait son chemin comme
beaucoup l’espéraient.
De toutes manières, on ne tire pas sur les ambulances !
Ce qui est à l’extrême limite de la désolation, par contre, c’est cette
absence de « chasseurs de têtes » au sein de l’université ou même du lycée
que Microsoft par contre ne cesse de guetter et de surveiller comme d’ un
trésor à saisir avant quiconque !
 

1er- 03 – 2005 ::
07:00

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