Economie d’énergie : Les automobilistes aux premières loges

Economie d’énergie

Les automobilistes aux premières loges


Par
Maryam OMAR

 

Suite à notre
article sur le développement du parc automobile en Tunisie, l’un des
lecteurs de Webmanagercenter a émis quelques réflexions qui vont dans le droit-fil de nos convictions car elles mettent en avant ce que
le comportement civilisationnel de nos concitoyens pourrait avoir comme
conséquences sur la facture nationale de la consommation d’énergie.
 

La Tunisie (dont les hydrocarbures constituent
moins de 6% du PIB) est un pays plus importateur qu’exportateur de pétrole,
avec toutes les retombées négatives que l’on imagine aisément sur sa balance
commerciale au moment où les prix de brut sont en ballottage permanent et bien
au dessus du segment des 30 dollars le baril.

Notre lecteur, à l’évidence pleinement conscient de cette pression, appelle
les automobilistes à laisser leurs voitures dans les parkings de périphérie
et à rejoindre leur lieu de destination par métro, bus ou toute autre navette.
Et nous comprenons parfaitement le sens de son appel puisqu’il est vrai que
certains Tunisiens ont battu tous les records de la paresse en se mettant
systématiquement derrière leur volant à chaque déplacement déplacements, même
pour une centaine de mètres pour se rendre à la supérette la plus
proche.

Sur sa lancée, notre lecteur identifie un autre niveau de circulation qui
pourrait reprendre un rythme plus cohérent de consommation de carburant. «A
quand des trains rapides qui permettraient d’aller n’importe où en Tunisie sans
se servir de son propre véhicule ?», interroge-t-il pour signifier que l’on peut
glaner bien des économies en poursuivant l’amélioration des transports
régionaux.

Bien sûr, tout cela dépendra essentiellement du degré de civilité que
pourraient déployer nos concitoyens comme le font la plupart des citoyens
occidentaux , par exemple, qui s’aventurent rarement avec leur voiture
dans le centre des grandes villes, en ayant recours de préférence aux lignes du métro. Mais
il faudrait imaginer les économies que l’on pourrait faire en temps, en
carburant et en argent si les mentalités évoluaient au même rythme que les
infrastructures.


 

22 – 02 – 2005 ::
07:00

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