Pour une image objective de notre tourisme

 

Dans un document
que liront certainement des centaines de chefs d’entreprise français, un
regard affûté est posé sur le tourisme tunisien où, manifestement, il y a
encore beaucoup à faire. Le document, qui informe sur la prochaine Semaine
technologique française à Tunis, a été distribué à l’occasion d’une
rencontre de la CTFCI avec les médias et où les gens de la Chambre Tuniso-Française de commerce et d’industrie faisaient leur bilan 2004 et leur
programme 2005. Un bilan respectable puisque l’année qui vient de s’écouler
a enregistré l’entrée en production de 52 nouvelles unités à participation
Française et l’extension de 47 unités déjà existantes.

Il est évident que nous sommes sensibles au regard extérieur, surtout quand
il s’agit de travail sérieux, institutionnel, fait par les soins de la
mission économique de l’ Ambassade de France à Tunis et UBI France (l’Agence
française pour le développement international des entreprises) pour informer
les entreprises françaises de l’organisation de ladite Semaine (du 5 au 7
avril 2005).

Le propos du document est de convaincre les entreprises françaises qu’il
existe de multiples opportunités sectorielles en Tunisie. Et cela, dans la
modernisation du secteur touristique et hôtelier, dans les services et
équipements liés à la mise à niveau de l’activité industrielle, dans les
services et équipements médicaux et hospitaliers.

Ce genre de document, généralement assez austère, a été cette fois très
rafraîchissant puisqu’on y pouvait lire une description aussi concise
qu’aiguisée de notre tourisme :
« Le tourisme Tunisien a subi les conséquences de la crise mondiale
observée depuis 2001 et se trouve confronté à des difficultés structurelles
(offre reposant essentiellement sur le tourisme balnéaire, parc hôtelier
vieillissant, besoins de formation des professionnels…). Dans ce contexte,
les autorités tunisiennes ont élaboré un plan national de mise à niveau qui
offre de nombreuses opportunités d’affaires pour les investisseurs ou
exportateurs français (modernisation de l’hôtellerie, thalassothérapie,
golf, plaisance…). »

L’apport majeur de ce genre de description est qu’elle tempère les
optimismes excessifs pour les ramener à plus de rigueur : Elle véhicule
simplement le constat objectif que notre tourisme évolue bien mais qu’il y a
encore beaucoup à faire pour que son image soit universellement plébiscitée.



Maryam OMAR
 

13 – 01 – 2005 ::
07:00

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