
Il a mis l’accent sur l’importance de poursuivre le dialogue structuré avec l’organisation patronale, afin de soutenir les entreprises tunisiennes, tout en tenant compte des exigences de modernisation et de renforcement de la durabilité, a indiqué l’UTICA.
L’ambassadeur de l’UE et la délégation qui l’accompagne ont souligné leur détermination à travailler en étroite collaboration avec l’Organisation patronale pour soutenir les entreprises tunisiennes et faciliter leur intégration dans le système européen, afin de renforcer les relations économiques et de favoriser un partenariat stratégique renouvelé fondé sur l’intérêt commun et mutuel.
Il a été convenu, au cours de cette réunion, à laquelle ont participé des membres du bureau exécutif national, des représentants de secteurs et d’entreprises économiques et des responsables de l’UTICA, d’organiser prochainement une réunion bilatérale élargie, afin de discuter davantage, de dossiers actuels et de mettre en place des mécanismes d’action en commun, fondés sur l’esprit de partenariat et de complémentarité.
Les représentants de l’UTICA ont considéré , au cours de la réunion, que la situation stratégique délicate et les crises successives, que la région et le monde ont traversé, exigent l’ouverture d’un dialogue approfondi sur plusieurs questions d’intérêt commun, notamment celles liées aux barrières douanières et non douanières, aux exigences de durabilité et de conformité environnementale, et l’empreinte carbone.
A cet égard, ils ont souligné l’importance de passer à l’étape suivante, à l’accord actuel, de préserver le principe de partenariat gagnant -gagnant et de s’orienter conjointement vers les marchés mondiaux, selon l’organisation patronale .
Les représentants de l’UTICA ont également soulevé des défis sectoriels, notamment les difficultés rencontrées par le secteur du textile et de l’habillement, en raison de l’inefficacité des avantages préférentiels, résultant des accords de partenariat conclus par l’Union européenne avec des pays concurrents.
Ils ont également souligné la nécessité de revoir le quota annuel de l’huile d’olive tunisienne et de supprimer tout plafond quantitatif limitant ses exportations, appelant à la liberté d’accès aux marchés européens sans restrictions ni droits de douane, en supprimant toutes les barrières douanières et non douanières.
Ils ont en outre, évoqué les défis auxquels sont confrontées les entreprises tunisiennes, avec l’entrée en vigueur du mécanisme d’ajustement carbone aux frontières (MACF), au début de l’année 2026.
Ils ont mis en exergue l’importance de l’accord ” Ciel ouvert “, qui a un impact économique et financier considérable. Ainsi, les études montrent que la mise en œuvre de ce système permettrait d’attirer environ un million de touristes additionnels annuellement, tout en renforçant l’activité dans le secteur du tourisme, de l’artisanat et tous les secteurs connexes, selon l’organisation patronale.


