
Malgré ce recul, le Produit Net Bancaire (PNB) a progressé de 12 % contre 10,1 % en 2023. Plus de 70 % du PNB provient de la marge de profit, soulignant la dépendance des banques islamiques à cette source de revenus.
Charges et coefficient d’exploitation
Les charges opératoires ont augmenté de 11,2 %, mais le coefficient d’exploitation s’améliore légèrement, passant de 53,7 % à 53,4 % à fin 2024.
Consolidation de la part de marché
Les banques islamiques ont consolidé leur part de marché en crédits à 8,2 %, en progression de 0,8 %. Les parts de marché en total actif et en dépôts ont augmenté de 0,2 %, atteignant respectivement 7,1 % et 8,2 %.
Emplois et portefeuille de crédits
Les emplois d’exploitation se sont élevés à 9 766 MD, en hausse de 14,6 %. Le portefeuille de crédits est de 9 068 MD, dominé par les opérations de Mourabaha (65,1 %) et les opérations Ijara (16,1 %).
Ressources et structure des dépôts
Les ressources d’exploitation ont augmenté de 13 % pour atteindre 9 507 MD, dont 99 % sous forme de dépôts. La structure des dépôts reste stable : 45,4 % de comptes d’épargne, 34,2 % de comptes à vue et 20,4 % de dépôts participatifs.
Risque de crédit en hausse
Le risque de crédit s’est détérioré en 2024 : le risque additionnel a augmenté de 131 MD, le taux de migration est passé de 1,6 % à 2,9 %, et l’encours des créances classées a bondi de 30,8 % pour atteindre 754 MD. La part des créances classées dans les engagements est désormais de 6,7 %, contre 5,8 % à fin 2023.


