
Parallèlement, la demande en énergie primaire a grimpé de 6%, tirée par une hausse de 10% de la consommation de gaz naturel et une légère augmentation de 1% pour les produits pétroliers. Cette dynamique a modifié la structure de la demande : la part du gaz naturel est passée de 48% à 50% entre 2024 et 2025, tandis que celle des produits pétroliers a légèrement reculé.
L’écart croissant entre la production et la demande a entraîné une augmentation du déficit énergétique de 17%, atteignant 2,8 Mtep à fin juin 2025. En conséquence, le taux d’indépendance énergétique du pays a chuté, passant de 44% à 38%. Ce taux se réduirait même à 29% sans la redevance sur le gaz algérien.
Malgré une baisse de 7% du déficit de la balance commerciale énergétique, ce secteur reste extrêmement sensible aux fluctuations des prix du Brent et des taux de change. Les exportations ont baissé de 38% en valeur, et les importations de 15%. La dépréciation de 6% du dinar tunisien par rapport au dollar américain a également pesé sur les échanges.


