Le gouvernorat du Kef a abrité, mardi, une rencontre entre des membres de la Chambre de commerce et d’industrie du Nord-Ouest (CCINO) et l’ambassadeur d’Algérie en Tunisie, Azzouz Baâlal.
Cette réunion a permis d’aboutir à un accord de principe en faveur d’un renforcement des échanges commerciaux bilatéraux, de la promotion de projets communs, ainsi que de la levée progressive des entraves administratives obturant la fluidité des flux humains, financiers et logistiques entre les deux pays.
Dans une déclaration accordée à l’Agence TAP, le président de la CCINO, Chérif Laâchnani, a indiqué que l’ambassadeur algérien s’est engagé à relayer ces orientations prioritaires au sein de la commission mixte tuniso-algérienne, dont la prochaine session est attendue dans les mois à venir.
L’objectif étant de dynamiser les échanges commerciaux, en particulier au niveau des régions frontalières, de lutter contre la contrebande et d’encadrer les opérations de commerce transfrontalier.
Il a, en outre, mis en exergue la ferme volonté des milieux d’affaires des deux pays de jeter les bases de projets d’investissement conjoints à haute valeur ajoutée, ciblant en priorité les populations riveraines des zones frontalières.
Ces partenariats visent également à mutualiser les efforts d’accès aux marchés africains, dans le sillage des opportunités offertes par l’adhésion de l’Algérie à la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf).
De son côté, l’ambassadeur algérien à Tunis, a réaffirmé sa disposition à œuvrer en faveur de la concrétisation effective des accords bilatéraux conclus dans le domaine des échanges commerciaux.
Il a rappelé, à cet égard, que plusieurs projets structurants ont été validés lors de la réunion de janvier 2024, ainsi qu’au cours de la dernière session de la commission bilatérale dédiée au développement des zones frontalières, tenue à Tabarka (gouvernorat de Jendouba).
Ces projets, a-t-il précisé, concernent divers secteurs stratégiques et ont été arrêtés d’un commun accord entre les deux parties. Leur mise en œuvre a été confiée aux gouverneurs des régions frontalières, appelés à en assurer la concrétisation sur le terrain dans le respect des objectifs socio-économiques définis.