“Des lignes entre deux vies / Les textes du dimanche” est un nouveau recueil de textes en arabe de la journaliste Monia Arfaoui, publié par « La Maison du Livre Tunisie ».

Après une première publication collective, sous forme d’une étude de genre, parue en 2017 aux éditions Meskiliani, cette journaliste au quotidien arabophone “Assabah” a choisi de publier son premier livre sous forme d’un recueil de textes dont la plupart sont publiés, chaque dimanche, sur sa page du réseau social Facebook.

Une séance de présentation de cet opus de 213 pages a été eu lieu, mardi, au siège du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT), à Tunis, en présence de Monia Arfaoui et son éditeur Habib Zoghbi ainsi que des invités des secteurs culturel et des médias. Une autre rencontre est également prévue au pavillon de « La Maison du Livre Tunisie » au 38ème Salon International du Livre de Tunis prévu du 19 au 28 avril.

Monia Arfaoui a présenté une sélection de 33 textes pour ce livre dont la couverture porte son image, en noir et blanc, réalisée par le célèbre caricaturiste Taoufik Imrane, avec une partie du titre en rouge et l’autre en blanc. Ce livre est dédié à la mémoire de son père et à ses lecteurs en guise de reconnaissance à leur soutien continu. Il a été publié grâce à leurs « encouragements», a-t-elle dit.

La sélection de textes est autour de trois axes: l’amour, la liberté et la femme dans la vie de certains couples célèbres. L’autrice y aborde la vie de poètes, d’écrivains, de peintres et de politiciens en surfant sur divers thèmes en lien avec la littérature, la poésie, l’histoire et la correspondance littéraire.

Loin d’être des textes historiques ou biographiques, ces récits jettent la lumière sur une thématique assez universelle celle de l’importance de l’amour dans la vie de duos assez célèbres. Cet opus est fait d’histoires d’amour douloureuses, telles celles de Mahmoud Darwish, Frida Kahlo ou Van Gogh, présentées sous formes de réflexions glorifiant la force créative humaine qui dépasse les conditions physiques et psychiques de ses auteurs.

L’essence de la vie et de la mort et des notions telles que le bonheur, la trahison ou le désespoir sont autant d’approches psychologiques dans ces récits qui renvoient parfois à une certaine connotation idéologique, en s’interrogeant sur la notion du péché et du pardon.

Des motivations subjectives sont surtout la source des récits de la journaliste pour laquelle l’écriture constitue une “sorte de guérison”.