Au départ une information diffusée par Echaab news, journal électronique de la centrale syndicale (UGTT). Selon cette information une dizaine de navires russes, ukrainienne et italienne transportant des denrées alimentaires (céréales et autres) commandée par les offices des céréales et du commerce, seraient en rade, depuis un mois, à proximité des ports commerciaux du pays.

Les capitaines de ces navires ont reçu des fournisseurs l’ordre de ne décharger leurs cargaisons qu’à la condition d’être payés auparavant en cash.

Avec des réserves en devises couvrant 109 jours d’importation, à la date du 17 août 2023, le pays aurait pu le faire. Malheureusement, il ne peut pas le faire parce que dans les conditions posées par les fournisseurs, il y a une nuance. Ils exigent le payement en cash non seulement pour le chargement actuel mais également pour les arriérés, cargaisons antérieures non payées.

C’est du moins si on croit les explications de l’expert financier, Bassam Enneifer qui s’exprimait sur les ondes de la radio privée IFM.

Interpellé sur les raisons qui poussent les fournisseurs à poser de telles conditions, l’expert a indiqué que ces derniers ne font pas confiance à la Tunisie en raison de son rating souverain (CCC-). Pour les fournisseurs, ce rating équivaut un risque sérieux de défaut de payement avec en plus perspective négative.

ABS