Selon le dernier rapport de l’Agence internationale de l’énergie (AIE), cette année, sur un total de 2800 milliards de dollars d’investissements prévus dans le secteur, 1700 milliards de dollars devraient être investis dans les énergies renouvelables contre 1100 milliards de dollars dans les hydrocarbures.

C’est de toute évidence un évènement majeur dans la mesure où le solaire fait, pour la première fois, de l’ombre au pétrole et au gaz.

Les 1700 milliards de dollars vont couvrir les dépenses de développement des énergies renouvelables, l’installation de bornes de recharge pour véhicules électriques.

Quant à la Tunisie qui a pourtant pris conscience, très tôt, des enjeux des énergies vertes avec la création, en 1985, de l’Agence nationale de maîtrise de l’énergie (ANME), elle est toujours à la traîne avec une part de 3% des énergies dans la production globale de l’électricité dans le pays.

Selon Dr. Mohamed Ghazi Ben Jemia, Expert en énergie, le mal réside dans le fait que « jusqu’à ce jour, il n’y a pas eu de vision claire et cohérente pour réformer le secteur de l’énergie sur des bases solides. La vision qui a prévalu, jusqu’à maintenant une vision de maintien du statuquo et de sa continuité dans le temps ». Sans commentaire !