La 58e Assemblée annuelle du Conseil des gouverneurs du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) tenue, du 22 au 26 mai, à Charm el-Cheikh en Egypte, sous le thème ” Mobiliser les financements du secteur privé en faveur du climat et de la croissance verte en Afrique ” en présence de 4000 participants représentant 81 pays a été clôturée.

Le président de la BAD, Akinwumi Adesina a souligné, vendredi, à la clôture de cet événement, la nécessité de la coordination entre les différents acteurs du domaine du développement pour favoriser la complémentarité des différents programmes de financement et des stratégies de développement.

L’objectif, a-t-il ajouté, est de s’aligner avec les objectifs de l’Agenda 2063 et de donner la priorité au développement socio-économique global, à la gouvernance démocratique et à la sécurité et à la paix dans la région.

Le président de la BAD a qualifié le renouvellement des ressources du Fonds africain de développement (FAD) ” d’exceptionnel ” par les pays participants et les donateurs, avec environ 8,9 milliards de dollars dont 8,5 milliards de dollars de financement de base du fonds et 429 millions de dollars pour le climat, ce qui permettra de renforcer les capacités du Groupe de la BAD en vue de répondre aux besoins de financement des pays africains, notamment, après la pandémie.

La 58e Assemblée annuelle du Conseil des gouverneurs du Groupe de la BAD a été une occasion pour réfléchir aux moyens de mobiliser plus solidement l’investissement privé, dont l’Afrique a besoin pour atteindre ses objectifs urgents en matière d’adaptation au changement climatique et d’atténuation de ses effets.

Le président de la BAD a affirmé que le renouvellement des ressources du Fonds africain de développement (FAD)est considéré ” exceptionnel ” par les pays participants et les donateurs, avec environ 8,9 milliards de dollars dont 8,5 milliards de dollars de financement de base du fonds et 429 millions de dollars pour le climat, ce qui permettra de renforcer les capacités du Groupe de la BAD en vue de répondre aux besoins de financement des pays africains, notamment, après la pandémie.

Les ministres africains des Finances, de la planification et du développement économique ont appelé, vendredi, lors de la clôture de la 58e Assemblée annuelle du Conseil des gouverneurs du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) et la 49e Assemblée annuelle du Fonds africain de développement, tenues à Charm el-Cheikh en Egypte, du 22 au 26 mai 2023, à instaurer des réformes dans le systèmes de Droits de tirage spéciaux (DTS) du Fond monétaire international (FMI) en vue de renforcer le réseau de la sécurité financière mondiale et de fournir plus de liquidité aux pays en voie de développement .

La BAD a mis l’accent, lors de ces réunions sur les moyens permettant de mobiliser l’investissement privé et l’incitation de ce secteur pour qu’il oriente ses projets vers les projets verts aux fins de lutter contre les changements climatiques, de s’y adapter et alléger leurs impacts.

Les gouverneurs des banques centrales qui représentent 54 Etats africains et 27 pays non régionaux et membres de la banque ont tenu un dialogue de haut niveau avec le Président de la BAD Akinwumi Adesina, pour discuter de la transformation de la structure financière internationale actuelle et les moyens de saisir cette situation pour régulariser le rôle principal des institutions multilatérales de développement.

La BAD a publié dans le même cadre, son rapport annuel sur les perspectives économiques africaines de 2023, lequel prévoit une évolution de la croissance dans la région de l’Afrique du Nord, à 4,6% en 2023 contre 4,1% en 2022.

Le rapport prévoit également que le taux de croissance du produit intérieur brut (PIB) de la Tunisie atteigne 2,3% au cours de la période 2023-2024.

Les prochaines assemblées annuelles se tiendront à Nairobi, au Kenya, du 27 au 31 mai 2024