Le Centre international des conférences (CIC) d’Alger a abrité le séminaire de clôture du Programme d’appui au secteur des énergies renouvelables dans le pays.

Quelque 200 issus des principales parties prenantes en matière d’énergies renouvelables et d’efficacité énergétique, programme dénommé “Taka Nadifa” ont pris part cette rencontre.

A cette occasion, le ministre algérien de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, a mis en exergue l’importance de ce projet qui a été réalisé durant les quatre dernières années.

Le programme Taka Nadifa prend fin avec un bilan “plus que satisfaisant et des résultats concrets et scientifiques qui témoignent de son succès”, indique le ministre qui appelle à “l’impératif de veiller à valoriser et pérenniser ses réalisations”.

« Le nombre important d’organismes et d’entreprises ayant pris part à la mise en œuvre du programme en lui conférant une dimension plus grande, reflète l’importance de cette initiative dont le bilan “positif” encourage la poursuite de la coopération “fructueuse” entre l’Algérie et l’UE dans le domaine des énergies renouvelables, notamment en ce qui concerne leur intégration au réseau électrique national et leur exportation à travers les réseaux d’interconnexion internationale ».

Arkab souligne également « l’importance de créer la synergie nécessaire pour concrétiser des partenariats mutuellement bénéfiques dans le secteur de l’énergie et des mines, des partenariats qui fournissent de nombreuses opportunités d’investissement durable… ».

Pour sa part, Fazia Dahleb, ministre de l’Environnement et des Energies renouvelables, a rappelé dans son allocution «… l’engagement entier de l’Algérie à poursuivre sa participation active au niveau international en matière de protection de l’environnement et de lutte contre les effets néfastes du changement du climat dans le cadre du développement durable… »

Elle ajoutera que l’appui de l’Union européenne en matière d’énergies renouvelables, notamment l’assistance et l’accompagnement technique, est nécessaire pour la réussite de sa stratégie de développement des énergies renouvelables à moyen et à long termes.

Quant à l’ambassadeur, chef de la délégation de l’Union européenne en Algérie, Thomas Eckert, il a fait part de la disposition de l’UE à développer la coopération avec le secteur de l’énergie et des mines, en renforçant son soutien au développement des énergies renouvelables en Algérie et l’amélioration de l’efficacité énergétique pour développer une industrie énergétique à croissance durable.

A noter que le programme Taka Nadifa est doté une enveloppe budgétaire de 11 millions d’euros (10 millions d’euros comme contribution de l’UE, et un apport de 1 million d’euros de l’Algérie). Il couvre la période d’avril 2019 – avril 2023.

« Il vise à soutenir l’Algérie dans l’élaboration de dispositifs institutionnels et réglementaires favorables au déploiement des énergies renouvelables et à la promotion de l’efficacité énergétique, notamment à travers l’acquisition d’une vision claire des niveaux de puissances de parcs éoliens et solaires qu’il est possible d’intégrer dans le système électrique algérien ».