Dans le cadre du projet AHK FIESP, mis en œuvre par l’AHK (Chambre tuniso-allemande de l’industrie et du commerce) pour la Composante II du projet FIESP (Formation inter-entreprises avec le secteur privé), 96 jeunes apprenants provenant de quatre centres ATFP (CSFH Manouba, CSFH Ras Tabia, CFA Kélibia, CSFH Med Ali Sfax) ont bénéficié d’un accompagnement privilégié et d’actions afin de mettre en valeur l’importance de la formation professionnelle en alternance et de rapprocher les centres de l’ATFP (Agence tunisienne de la formation professionnelle) avec le secteur privé.

Ce projet est également réalisé sous l’égide du ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle.

Durant la période du 11 février au 15 décembre 2022, les jeunes apprenants ont suivi quatre jours de formations en Soft skills, pour un total de 48 jours tout au long de ce cursus de formation.

Ils ont également passé deux épreuves : un QCM de 40 questions portant sur les Soft skills et d’un entretien oral visant à évaluer leurs communications, notamment avec une présentation de ce qu’ils ont appris lors de ces formations en Soft skills ainsi que du déroulé de leurs formations en entreprises.

Durant la semaine du 08 mai 2023, ces jeunes apprenants vont passer un dernier test d’évaluation de mise à l’essai avec, entre autres, la réalisation d’opérations techniques sur machines.

A la fin du mois de juin de l’année en cours, ils vont achever leur cursus de formation au sein de leurs centres ATFP et obtenir un diplôme (BTP) et une attestation délivrée par l’AHK et la GIZ dans le cadre du projet AHK FIESP.

Témoignages

Parmi ces 96 jeunes apprenants, qui sont en deuxième année de BTP (Technicien en méthodes des industries de l’habillement / Technicien en fabrication des industries de l’habillement), Mohamed Amine Ouerghi de la région de Tunis, a déclaré : « Ce cursus de formation est très important. Il nous a aidés en termes d’intégration dans les entreprises, tout en nous permettant d’évoluer nos compétences et essentiellement notre communication qui nous a manqué auparavant…».

De la même région, Amal Salah a affirmé : « Les formations nous a aidé à améliorer et approfondir la connaissance du marché du travail, et à acquérir de l’expérience. En plus de gagner la confiance en soi et d’améliorer notre communication ».

Pour sa part, Yassine Zouari de la région de Sfax a indiqué : « J’ai choisi la formation professionnelle duale dans ce secteur car je m’apprête à lancer mon micro-projet. Il fallait donc que je connaisse tous les aspects importants afin de pouvoir gérer mon projet dans le futur…».

Quant à Raghda Sallami de la région du Cap Bon, elle dira : « La formation en soft kills est devenue de nos jours une nécessité et non plus un choix, car elle nous permet de mieux nous comprendre, de contrôler nos émotions et les pressions auxquelles nous pouvons être exposés…».