Après une tournée internationale à New York, Nottingham, Paris, Toronto et Alger, Tunis sera la prochaine étape de “Tassili”, exposition solo de l’artiste algérienne Lydia Ourahmane.
Tassili se tiendra du 16 mars au 20 mai 2023 à la station d’art B7L9 à Bhar Lazreg (banlieue nord de Tunis), annonce la Fondation Kamel Lazaar.
L’exposition dont le vernissage aura lieu le 16 mars à 18h est placée sous le commissariat de Karim Sultan, et sera accompagnée d’un programme public comprenant des performances musicales, conférences et autres ateliers.
Lydia Ourahmane est une jeune artiste basée à Barcelone. Elle sera de retour en Tunisie après avoir été parmi les artistes ayant exposé au cours de l’édition 2017 du Festival d’art contemporain Jaou Tunis.
Cette artiste pluridisciplinaire (vidéo, son, performance, installation sculpture) est à sa première exposition personnelle en Tunisie. Sa pratique couvre la spiritualité, la géopolitique contemporaine, la migration et les histoires du colonialisme.
“Tassili” est également sa première exposition personnelle en Algérie. L’exposition ouverte le 06 mars se poursuivra jusqu’au 27 mars 2023 à l’espace d’art ” Les Ateliers Sauvages “.
Englobant une seule œuvre d’image en mouvement, ” Tassili ” est le résultat d’une collaboration entre l’artiste et un groupe comprenant des artistes, des musiciens et des cinéastes.
La nouvelle œuvre d’image en mouvement de Lydia Ourahmane, “Tassili 2022”, est produite par Sculpture Center, New York ; Rhizome, Alger ; Fondation Louis Vuitton, Paris ; Fondation Kamel Lazaar, Tunis ; Mercer Union, Toronto ; et Nottingham Contemporary.
L’intitulé de l’exposition “Tassili” renvoie à “Tassili N’Ajjer”, site montagneux du désert du Sahara central qui s’étend sur 72 000 km², au sud-est de l’Algérie. Ce site est classé au patrimoine mondial de l’UNESCO.
Tassili N’Ajjer est à la fois le cadre et le protagoniste central de l’œuvre. Ses formations géologiques plurimillénaires abritent l’un des plus importants ensembles d’art rupestre préhistorique au monde.
Le travail d’Ourahmane offre une méditation soutenue sur ce paysage, permettant une réflexion sur ce que cela signifie de voyager dans un lieu, de le documenter et de créer une œuvre d’art à partir de celui-ci.
C’est particulièrement le cas d’un territoire aussi marqué par des dynamiques historiques et actuelles de colonialisme, d’héritage, de revendications territoriales et d’identité que Tassili n’Ajjer.