La Tunisie n’utilise pas tous les contingents d’exportation préférentiels qui lui sont alloués par l’Union européenne (UE) et qui concernent 13 produits agricoles. C’est ce que révèle une étude intitulée “Comment améliorer la sécurité alimentaire en Tunisie : intensifier le commerce mutuel et les liens d’investissement avec l’UE”, publiée récemment par la fondation allemande Bertelsmann Stiftung.
Réalisée par les économistes Houssem Eddine Chebbi et Markus Overdiek, l’étude souligne que “la Tunisie a besoin, sur le court terme, d’un appui supplémentaire de l’UE, pour développer les investissements dans le secteur agricole et surmonter les difficultés dues aux répercussions du conflit russo-ukrainien”.


L’un des objectifs principaux de ces stratégies futures, devrait être ” de négocier avec l’UE, une augmentation des quotas d’exportation des productions stratégiques, à l’instar de l’huile d’olive. Laquelle augmentation aura un impact très positif sur l’économie nationale et partant sur la stabilité du pays”.


