La ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, Catherine Colonna, a formé le vœu que la transition politique et institutionnelle en Tunisie se déroule dans les meilleures conditions possibles, dans le dialogue et le respect de l’Etat de droit, et ce à l’approche du référendum sur la nouvelle Constitution, du 25 juillet 2022.

La ministre française qui s’entretenait, jeudi 2021, au téléphone avec le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Othman Jerandi, a rappelé l’importance que la France accorde à la préservation des acquis démocratiques de la révolution de 2011 et à la garantie des droits fondamentaux et libertés individuelles en Tunisie.

Selon un communiqué du département français des Affaires étrangères, Catherine Colonna a réaffirmé le soutien de la France à la Tunisie et au peuple tunisien face aux défis économiques et sociaux auxquels le pays est confronté.

Elle a, à cette occasion, salué le dialogue constructif entre les autorités tunisiennes et les équipes du Fonds monétaire international en mission en Tunisie au cours des derniers jours.

Par ailleurs, cet échange téléphonique a, selon la même source, permis d’évoquer la question de la sécurité alimentaire dans la région, gravement fragilisée par l’agression russe en Ukraine.

La ministre a, dans ce sens, indiqué que la France, avec ses partenaires européens, se mobilise fortement en faveur de la Tunisie afin de répondre à ses besoins les plus urgents, notamment en blé tendre.

Pour sa part, Othman Jerandi a évoqué, à cette occasion, la question de coopération bilatérale en matière de migration et les moyens à même de faciliter les procédures d’obtention de visa pour les Tunisiens, en particulier les étudiants, lit-on dans un communiqué du ministère des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger.

Le ministre a affirmé que la Tunisie a engagé son programme de réformes économiques et politiques et va de l’avant sur la voie de la consolidation démocratique.

Cet entretien a permis d’aborder les questions régionales et internationales d’intérêt commun, ajoute la même source.