Des ministres vont exposer, dimanche 12 juin, les résultats des négociations de la Tunisie avec les institutions financières

Le président-coordinateur du Comité consultatif pour la nouvelle République, Sadok Belaid, a assuré que plusieurs membres du gouvernement sont attendus dimanche à Dar Dhiafa pour participer à la réunion de la Commission des affaires économiques et sociales et exposer les résultats des négociations avec les institutions financières internationales.

Ils présenteront à cette occasion le programme économique et social du gouvernement aux participants au dialogue, a-t-il expliqué.

S’exprimant lors d’un point de presse à l’issue de la réunion de la commission, Belaid a indiqué que les participants ont approfondi l’examen des questions soulevées samedi 4 courant, lors de la première réunion de la commission.

A la fin des réunions de la Commission économique et sociale, la commission juridique démarrera ses travaux, a-t-il souligné.

Concernant le rôle social de l’Etat, Sadok Belaid a mis l’accent sur le besoin de penser les moyens et conditions devant être fixés à cette fin. Le juriste estime nécessaire le développement du rôle de l’Etat.

Sur la polémique suscitée par ses dernières déclarations concernant les références à l’Islam dans la nouvelle constitution, Belaid a regretté ce qu’il qualifie de “surenchères”. L’appartenance de la Tunisie au monde arabo musulman sera indiquée à l’emplacement qu’il convient dans la constitution, a-t-il poursuivi.

La deuxième réunion de la commission consultative aux affaires économiques et sociales a été présidée par le bâtonnier Brahim Bouderbala, avec la participation du président du patronat (UTICA), Samir Majoul, le président de l’Union tunisienne de l’agriculture et de la pêche (UTAP), Noureddine Ben Ayed, et la présidente de l’Union nationale de la femme tunisienne (UNFT), Radhia Jerbi.

La Ligue tunisienne des droits de l’Homme (LTDH) a été représentée par Aida Guizani.

Des présidents et secrétaires généraux de partis politiques et d’organisations de la société civile, des personnalités nationales et des compétences dans les domaines économique et social ainsi que d’anciens ministres ont pris par à ces assises.

Selon un communiqué de la commission, le débat a été “riche, libre et ouvert entre les différentes parties”. Les participants ont été quasi unanimes à souligner le besoin d’accorder toute l’importance nécessaire, dans la nouvelle constitution, aux volets économiques et sociaux ainsi qu’à la numérisation.

La commission a perçu l’engagement des participants et leur volonté d’aplanir les difficultés que vit le pays, ajoute la même source qui précise que la commission a besoin de toutes les compétences tunisiennes afin de créer ensemble ce nouvel espoir pour tous les Tunisiens.