La Tunise a demandé une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU, lundi lundi 10 mai, et ce en coordination avec la partie palestinienne et l’appui de la Chine, actuel président du Conseil, la Norvège, l’Irlande, le Vietnam, Saint-vincent-et-les grenadines et le Niger.

Il s’agit de discuter de la grave escalade qui résulte de l’agression des autorités israéliennes contre les territoires palestiniens occupés, en particulier à Al-Qods et de l’invasion de l’esplanade de la Mosquée Al-Aqsa, lit-on dans un communiqué du ministère des Affaires étrangères, rendu public dans la soirée du samedi 8 courant.

La réunion vise également à mettre la lumière sur les violences des autorités de l’occupation contre les Palestiniens et sur la persistance de sa politique expansionniste qui obéit à des visées d’annexion par la démolition et l’expropriation de maisons appartenant à des Palestiniens, l’expulsion de familles palestiniennes et l’atteinte au statut historique et civilisationnel de la ville d’Al-Qods.

La demande de la tenue de la réunion du Conseil de sécurité est présentée à l’appel du chef de l’Etat tunisien, Kais Saied, partant de la position ferme de la Tunisie et de son soutien au peuple palestinien dans sa lutte pour recouvrer ses droits légitimes et créer un Etat indépendant avec Al-Qods Al Charif pour capitale, souligne la même source.

Ces pratiques, fustige le département des Affaires étrangères, constituent une violation flagrante du droit international et une menace à la paix et à la sécurité internationale et vient saper les efforts visant à instaurer une paix juste et globale dans la région.

Cette initiative s’inscrit aussi, selon le communiqué, dans le cadre des appels incessants de la Tunisie pour que la communauté internationale assume ses responsabilités en vue de mettre fin à cette injustice qui se poursuit et à l’agression contre les terres palestiniennes.