Le ministre du Commerce et du Développement des exportations, Mohamed Boussaid, a souligné la nécessité de développer une vision plus réaliste de la coopération avec le Marché commun de l’Afrique orientale et australe (COMESA) et d’élargir les domaines d’évaluation pour inclure, en plus des exportations des marchandises, les questions d’investissement et l’exportation des services.

Boussaid a mis l’accent, en présidant la 4ème réunion du Comité national chargé du suivi de la coopération avec le COMESA, mardi 29 décembre 2020, sur la nécessité de développer des outils de communication, de prospective et d’évaluation auprès du comité. L’objectif est de tirer profit de l’adhésion de la Tunisie à ce groupement économique régional.

Selon un communiqué publié par le ministère du Commerce sur sa page officielle Facebook, Boussaïd a appelé à intensifier les efforts pour mieux identifier les avantages de l’adhésion à ce groupe africain auprès des acteurs économiques, soulignant l’importance de la communication directe dans le pays et à l’étranger.

La réunion du comité a été consacrée à l’examen des questions les plus importantes soulevées par la partie tunisienne à l’occasion des réunions des structures de gestion du COMESA et des programmes actuellement mis en œuvre en Tunisie, et ce depuis la date de la dernière réunion du comité, qui s’est tenue en juillet 2020.

Les participants ont passé en revue l’évaluation préliminaire de la situation des échanges commerciaux avec les pays du COMESA selon les dernières statistiques de l’Institut national de la statistique (INS), ainsi que les données publiées par les chambres de commerce et d’industrie en tant que structures chargées de délivrer les certificats d’origine pour la région COMESA.

Le ministre a souligné la nécessité de saisir les opportunités offertes par les pays membres de ce groupe africain et d’identifier des solutions pour surmonter les obstacles qui peuvent entraver les échanges commerciaux avec ces pays, en coordination directe avec les structures d’appui, les organisations professionnelles, les ambassades et les représentations commerciales.