Le Centre des jeunes dirigeants d’entreprise (CJD) appelle à un allégement de la pression fiscale sur les PME et à mettre en place un plan de sauvetage de l’économie à même de garantir un climat favorable à l’investissement.

Lors d’une séance d’audition tenue par la Commission des finances, de la planification et du développement du Parlement, mardi 10 novembre, et consacrée au Projet de loi de finances 2021, le CJD a plaidé pour l’exonération des PME de l’impôt sur les sociétés pour les années 2021 et 2022 et d’unifier l’IS à 15%.

Par ailleurs, il appelle à intervenir d’urgence, à travers une série de mesures concrètes et flexibles, pour soutenir les entreprises touchées par les répercussions de la crise sanitaire du coronavirus et éviter leur disparition.

Il plaide aussi pour un rééchelonnement des échéances de la contribution sociale supportée par les entreprises et pour une réduction du taux de la retenue à la source.

Le CJD estime également impératif d’accorder de l’importance à la restructuration des entreprises, dans ce contexte socio-économique délicat, et ce en optimisant les mécanismes d’octroi des crédits et en fournissant à ces entreprises l’encadrement et l’accompagnement nécessaires, suggérant, à ce titre, de créer un fonds souverain dédié à la restructuration et à l’accompagnement des entreprises.

Le Centre des jeunes dirigeants d’entreprise (CJD) est une organisation relevant de l’UTICA qui soutient les intérêts spécifiques des jeunes dirigeants.

Créé en janvier 1998 en collaboration avec le CJD France, le CJD Tunisie compte actuellement 11 sections régionales et représente les jeunes dirigeants de moins 45 ans. Il a pour but de préparer la jeune entreprise tunisienne à relever le défi de la mondialisation.