Le ministre des Technologies de la communication et de l’Economie numérique, Anouar Maârouf, a annoncé, vendredi 7 février, que “2020 est l’année de la généralisation du système de messagerie électronique entre l’ensemble des administrations et des ministères et du changement de la méthodologie suivie pour les achats publics, en adoptant le mécanisme du cloud computing, et en mettant en place les composantes du projet de l’intranet entre les systèmes informatiques, et ce dans le cadre de la réalisation du plan national stratégique “Tunisie Digitale 2020”.

Le ministre a souligné, dans une déclaration à l’agence TAP, en marge de la conférence sur le “cloud computing”, organisée vendredi au pôle technologique d’El Ghazala, qu’”il est indispensable de suivre les évolutions technologiques et économiques mondiales, afin d’améliorer les services destinés au citoyen et mieux maîtriser les données disponibles, et ce en veillant à la modernisation de l’administration et en instaurant un service administratif unifié et moderne”.

D’après lui, l’adoption du programme national de cloud computing permettra à la Tunisie de lancer une expérience pilote au niveau local, pour devenir un pays pionnier dans ce domaine, à l’instar de l’initiative du Startup Act.

En fait, à l’occasion de cette rencontre, le département des technologies de la communication a présenté le programme de cloud computing, conçu en partenariat avec le secteur privé, afin de numériser l’administration. L’approche du programme consiste à édifier une infrastructure numérique, laquelle permet de développer des services de cloud computing, de haute qualité, et ce en collaboration avec les différentes parties prenantes publiques et privées.

Le cloud computing ou l’informatique en nuage, consiste à utiliser des serveurs informatiques distants par l’intermédiaire d’un réseau, généralement Internet, pour stocker des données ou les exploiter.

Le cloud computing offre, également, des services d’hébergement de qualité et conformes aux normes, permettant de rationaliser les dépenses publiques destinées à la mise en place de centres d’hébergement et de bases de données.

Le programme s’attèle, aussi, à moderniser les systèmes nationaux, en recourant aux nouvelles technologies et en mettant en place des mécanismes adéquats pour les achats publics, basés sur la transparence et la traçabilité, afin de lutter contre la corruption.